Noir, c'est noir : le panneau Carboris Figura, inspiré de la technique Yakisugi

Mocopinus présente un bois noirci sans suie ni résidus de cendre. © Mocopinus

Un bois noirci sans suie ni résidus de cendre : Mocopinus présente Carboris Figura, un nouveau panneau 3 plis à la surface gaufrée, inspiré du bois brûlé et de la technique Yakisugi.




Carboris Figura, le nouveau panneau 3 plis haut de gamme à l’aspect noirci de Mocopinus allie l’esthétisme du bois carbonisé et la fonctionnalité pensée pour les intérieurs contemporains, sans suie ni résidus de cendre.

 

Grâce à une combinaison unique de pression et de chaleur, Mocopinus transforme un panneau 3 plis en un élément de design à la surface texturée et originale. © Mocopinus

 

Pour rappel, Mocopinus est l’une des premières raboteries industrielles en Allemagne. Sa gamme comprend des profilés en bois massif pour façades, murs, plafonds et parquets, ainsi que des systèmes de terrasses pour l’extérieur. L’entreprise dispose de son propre laboratoire pour la création et le développement des finitions, de sa propre unité de production et de son usine d’application, permettant ainsi de proposer à la vente aussi bien les finitions en pots que les différents profilés finis en usine.

Profondément attachée à la protection de l’environnement, Mocopinus utilise exclusivement des bois certifiés PEFC ou FSC® issus d’exploitations forestières durables. L’entreprise veille à ce que la finition des profilés soit réalisée à l’aide de procédés respectueux de la nature. La philosophie écologique de l’entreprise se reflète dans l’ensemble de ses activités de production : Mocopinus est la première raboterie d’Europe à avoir obtenu la certification EMAS (Eco-Management and Audit Scheme) de management environnemental.

 

 

Des panneaux robustes et faciles à assembler

Composé de trois fines couches de bois assemblées par collage, Carboris Figura offre une robustesse à toute épreuve. Par ailleurs, les panneaux ont été conçus pour une pose aisée, grâce à une rainure et languette sur tout le pourtour. Ils sont facilement emboîtables pour une pose continue et un gain de temps.

 

Les panneaux ont été conçus pour une pose aisée, grâce à une rainure et languette sur tout le pourtour. © Mocopinus

 

Carboris Figura met en valeur la technique du bois brûlé façon Yakisugi, tout en respectant les besoins de pose et les normes rigoureuses des aménagements intérieurs modernes. Et si ce panneau 3 plis reprend les codes esthétiques emblématiques de la gamme Carboris, avec une texture carbonisée distinctive, il se démarque par sa composition et ses propriétés matérielles. En effet, Carboris Figura offre un avantage majeur par rapport aux produits en bois brûlé véritable : ses panneaux gaufrés et peints ne libèrent ni suie ni cendres. Ils ne risquent donc pas d’être endommagés au contact et ne déteignent pas, un aspect standardisé et reproductible. Et en cas de besoin, les profilés peuvent être repeints ultérieurement.

 

 

La technique Yakisugi

Comme son nom l'indique, le Yakisugi, qui est une méthode traditionnelle de préservation du bois, vient du Japon. Utilisée depuis plusieurs siècles, elle consiste à brûler profondément la surface d’une planche de cèdre japonais afin de donner un parement en bois naturel, moderne et durable, qui se pose aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

L'architecte japonais Terunobu Fujimori, d’abord méconnu en Occident, s'en est fait une spécialité, jusqu'à acquérir une renommée internationale grâce à ses bâtiments contemporains, dont les façades sont souvent revêtues de Yakisugi du Japon.

 

Cet incroyable édifice, une maison de thé, dénommé Go-an et dont la base est recouverte d'herbe, a été construit de manière éphémère pour les Jeux olympiques de 2021 à Tokyo. Elle est l'œuvre de l'architecte japonais Terunobu Fujimori. © ToLoLo Studio

Le terme japonais "Yakisugi" se traduit en français par :

– "brûlage" (Yaki),

– et "cèdre du Japon" (Sugi), qui est le nom usuel de l’espèce Cryptomeria japonica.

 

L’appellation même de cette technique impose donc une essence de bois bien précise, à la fois légère et tendre, qui ne se déforme que très peu : le cèdre du Japon. Après le brûlage, le bois de cèdre japonais forme une épaisse couche carbonée en surface, qui le protège durablement. Cette essence de bois est aussi peu résineuse et naturellement très résistante.

L'intérêt de la technique de brûlage, c'est qu'elle modifie la structure cellulaire du bois : sous l’influence de la chaleur, les fibres rétrécissent et se referment partiellement, adpotant, de fait, des propriétés déperlantes. Cela réduit considérablement le risque de déformation et de fissures des lames : le bois absorbe moins l’humidité, renforçant sa résistance sur plusieurs décennies. Par ailleurs, la couche carbonée due au brûlage résiste aux rayons du soleil et élimine l’amidon, principale source alimentaire des insectes xylophages comme des moisissures. L'esthétique de ces lames n’est donc qu’un effet secondaire de leur traitement.

 

 

Un caractère affirmé

Chez Mocopinus, le traitement thermomécanique appliqué à la surface, combiné à une finition noire profonde, confère au panneau les attributs esthétiques distinctifs de la gamme Carboris, avec une profondeur visuelle marquée.

Et en cas de besoin, les profilés peuvent être repeints ultérieurement puisque pour le traitement des coupes, Mocopinus propose des pots de peinture de finition au format 0,75 L ou 2,5 L.

 

Conçu pour tous types d’aménagements, professionnels comme particuliers, Carboris Figura allie résistance au toucher, stabilité de teinte et aspect visuel raffiné, répondant aux attentes des architectes et maîtres d’ouvrage à la recherche de matériaux décoratifs à forte valeur ajoutée. © Mocopinus




Source : batirama.com / Laure Pophillat / © Mocopinus

L'auteur de cet article

photo auteur Laure Pophillat
Après un doctorat en Littérature française, puis un passage de quelques années dans l'enseignement (du français, notamment aux Compagnons du Devoir et du Tour de France), Laure Pophillat s'est tournée vers la rédaction web, ainsi que le journalisme. Curieuse, éclectique et investigatrice, tous les thèmes pertinents (et donc passionnants) l’intéressent !

Aujourd'hui rédactrice en chef du bimédia Batirama, elle oriente la ligne éditoriale vers un large spectre de sujets couvrant l’entièreté de la filière bâtiment et construction, avec une prédilection pour les portraits de femmes et d’hommes engagés, inspirés et inspirants, dans un environnement, celui du BTP, toujours en mouvement.
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