Une TVA réduite à 5% sur la construction et la rénovation de logements sociaux, la limitation des recours abusifs contre les permis de construire, une subvention de 1.350 euros pour les travaux de rénovation effectués par les classes moyennes ainsi qu'un moratoire de deux ans sur les nouvelles normes figurent notamment dans ce "plan d'urgence" présenté par le président de la République.
"Le changement dans le logement, c'est maintenant", a plaisanté François Hollande concluant son discours à la mairie d'Alfortville (Val-de-Marne), allusion à son slogan de campagne présidentielle.
Défendant "un choc de confiance" pour relancer le bâtiment "face à l'urgence économique, sociale et environnementale", le chef de l'Etat a affiché son souhait de lever "tous les freins à la construction", alors qu'il n'y a eu qu'environ 340.000 mises en chantier de nouveaux logements en 2012, loin de l'objectif des 500.000.
La TVA réduite à 5% dans les logements sociaux (au lieu des 10% prévus à partir de 2014) représente un coût de 660 millions d'euros pour les finances publiques, a indiqué l'Elysée, précisant que celle-ci portait sur la construction mais aussi la rénovation de ces logements.
La prime aux ménages --qui pourra potentiellement profiter à deux tiers des Français-- représente, elle, un coût de 500 millions sur deux ans pris sur les fonds du grand emprunt de la précédente majorité.
"Ce plan s'inscrit dans une stratégie de croissance", a souligné M. Hollande, au moment où "nous avons à faire preuve de sérieux budgétaire, nous voulons donner une espérance, une confiance et une croissance".
Parmi les mesures retenues, le gouvernement entend aussi diviser par deux la durée moyenne du traitement des contentieux de permis de construire, pour les ramener de 3 ans à 18 mois, a-t-il expliqué.
L'ensemble de ces mesures, a-t-il souligné, doit répondre à une triple exigence: "plus simple, plus vite, plus efficace". François Hollande a également promis que d'autres revendications des professionnels du bâtiment seraient "entendues" dans le budget 2014.
Source : batirama.com
"Le cap donné vers la rénovation thermique des logements va dans le bon sens", a indiqué le président de la Capeb, Patrick Liebus, qui souhaite néanmoins un retour à la TVA à 5,5 % pour les travaux de rénovation (contre 10 % applicables en janvier 2014).
"Ces orientations étaient très attendues par les entreprises. Si toutes les mesures du plan sont appliquées effectivement et rapidement, alors le secteur peut espérer des pertes d’emplois moins importantes que prévues." conclut-il.
De son côté, la Fédération Française du Bâtiment se félicite que le Président de la République et le gouvernement aient décidé d’amplifier leur action dès aujourd’hui afin de soutenir l’activité, l’emploi et la satisfaction des besoins des concitoyens. La FFB entend également poursuivre ses actions en faveur de la TVA à taux réduit pour les travaux d'efficacité énergétique.
C'est la honte pour les syndicats du batiment d'accepter ce nouveau camouflet du gouvernement. A qui profite cette nouvelle TVA à 5%, si ce n'est aux grosses entreprises multinationales fabriquants de matériaux, avec toujours de plus gros profits, et les petites entreprises, il leur reste quoi? ces marchés ils n'y auront pas droit. On connait l'histoire. Au lieu de réclamer la TVA à 5.5%, demandez une seule TVA à 7% qui est moyenne et convient aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises du batiment.
Pour répondre à Ekoloman : de RT 2005 à la 2016 c'est les mêmes qui profitent et les mêmes qui font la bourse. Entre 1000€ le M² habitable et 1500€ dites nous qui sera le perdant. Si demain l'on reconnaissait la qualité des pisés, les propriétés des pierres, du bois etc... la ce serait un progrès le reste ... Mais ça ne rapporterait rien aux industriels, alors les gouvernements l'un après l'autre font des pansements sur des jambes de bois. Pour l'article je ne partage pas l’enthousiasme des syndicats mais on vivait avant on vivra toujours après. L'essentiel dans tous ces trucs s'est de rester honnête, dommage que les politiques l'oublient. Cordialement
Bonjour La RT2012 est une "révolution" Les Stés ne sont pas toutes prêtes. La RT, est une "obligation de résultat" de tous les MO. Apport de techniques "coûteuses" afin de chauffer moins... (Pac, production d'eau chaude etc...) La RT2020 annoncée est plus intéressante pour les construteurs et les clients finaux. La RT2012 (dixit les textes en 2010) est un relais afin de laisser le temps aux industriels de préparer ses nouveaux produits sur le marché. Le logement passif reste du bati qui élimine les factures de chauffage... Arrêtons de parler marché parlons objectif et avantages pour les consommateurs... de l'isolant et du bon vitrage, du conseil... des novices atteignent des performances au dessus de la RT2012 et à des prix révolutionnaires de construction... L'augmentation de l'énergie d'ici 2016 (+30%) réduira les efforts présents à néant pour les consommateurs mal dirigés aujourd'hui, seul le marché y gagnera, c'est la même histoire depuis les années 80 que les analystes professionnels connaissent trés bien. 25% des gens envisagent de gérer leurs projets de MI seuls comme MO, un signe qui ne trompe pas. Le bâtiment reste simple mais le marché et l'immobier est une autre histoire financière... Salutations
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Toute est une histoire de création des marchés artificiels dans lesquels s'engouffrent que les gros bras. Exemple marché du photovoltaïque. Résultat après 5 ans augmentation de 30% du prix de EDF. La RT2005 ou 2012 ou 2020 c'est du pareil au même. Qui profitera des obligations faites à tous de renover son bâtiment? Puis qui croira que nous paierons moins à EDF ou le pétrole parce que nous aurons fait des bâtiments hyper isolés. Les conséquences seront des augmentation jamais vues bientôt de tous les produits car l'état a des besoins financiers qui eux ne vont pas se limiter. L'état doit conserver ses recettes financières, alors préparez vous à payer plus cher tous les produits, car nous consommerons moins d'énergie!!!