Permis de construire et mises en chantier toujours en baisse

Permis de construire et mises en chantier toujours en baisse

Le nombre de permis de construire accordés au troisième trimestre en France a baissé de 5,8% par rapport au même trimestre de l'année 2018, et les mises en chantier de logements neufs de 1,5%.




Entre juillet et septembre, 114.600 permis de construire ont été donnés, soit un peu plus qu'au trimestre précédent, selon les chiffres du ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement. Du côté des mises en chantier, la construction de 86.200 logements a été entamée, contre 95.300 au second trimestre.

 

Ces évolutions confirment la tendance générale à la baisse observée depuis environ deux ans, que ce soit en matière de mises en chantier, soit la construction effective de logements, ou les permis, qui en donnent une idée avancée.

 

Concernant la construction de logements, la hausse de 10,2% pour l'individuel "pur" -soit le gros du marché des maisons- n'a pas suffi à compenser la chute drastique de 37,6% des logements en résidence (pour seniors ou étudiants). Les logements collectifs, c'est-à-dire les immeubles, ont pour leur part reculé moins fortement (-9,2%).

 

Mises en chantier : les voyants au rouge

 

Quant aux mises en chantier, tous les voyants sont au rouge, sauf pour l'individuel "pur" qui tire son épingle du jeu avec une hausse de 2,6% sur la période. En un an, d'octobre 2018 à septembre 2019 inclus, 438.100 logements ont été autorisés à la construction, soit une baisse de 5,9% par rapport aux douze mois précédents, et 410.700 logements ont été mis en chantier, soit 3,5% de moins que l'année passée.

 

Par ailleurs, le ministère prévoit un taux d'annulation des logements individuels autorisés sur ces trois mois de 11,5%, "légèrement inférieur" à la moyenne, tandis que dans le collectif, 15% des logements autorisés durant cette période ne seraient jamais mis en chantier, un chiffre également en dessous de la moyenne.

 

Quant au délai moyen avant la mise en chantier, le gouvernement table sur 5,3 mois pour le logement individuel (très légèrement inférieur à la moyenne) et 10,4 mois dans le collectif (inférieur à la moyenne).




Source : batirama.com

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