Le marché de l'immobilier renoue avec le succès, mais un succès fragile

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Thermostat mural rétroéclairé FINDER : design épuré et fonctions simples

Finder, fabricant de composants électroniques industriels et résidentiels, enrichit sa gamme de thermostats avec le Type 1T.T1, un dispositif mural à encastrer, de seulement 5 mm d’épaisseur.

EcoCare (Schneider Electric), pour une gestion proactive des systèmes électriques

L'offre de service EcoCare de Schneider Electric est dédié à l'optimisation de la maintenance des équipements de distribution électrique pour améliorer l'efficacité opérationnelle et réduire les temps d'arrêt, et donc en limiter les impacts.

Selon les analyses mardi des réseaux d'agences immobilières, le marché de l'immobilier a renoué en 2025 avec la reprise des transactions après deux années de chute, mais cette embellie est moins forte que prévu et reste conditionnée à une situation politique jugée imprévisible.

Le moment d'acheter

Après un rebond des ventes entre fin 2024 et début 2025, le printemps a marqué le pas en raison d'une augmentation non prévue des taux d'intérêt, ainsi que l'a expliqué lors d'une conférence de presse Thomas Lefebvre, le vice-président chargé des données chez SeLoger/Meilleurs Agents, qui table sur une hausse de 8,2 % des transactions en 2025, à 925 000, soit moins qu'attendu.

Signe positif ? Les prix, qui déclinaient depuis début 2020, ont arrêté de baisser, notamment à Paris. Pour Éric Allouche, le directeur exécutif du groupe Era Immobilier, tout cela est "très positif et c'est évidemment dû à la baisse des taux. C'est le moment d'acheter".

L'imprévisibilité de la situation politique 

La décision du Premier ministre François Bayrou d'engager la responsabilité de son gouvernement le 8 septembre laisse sceptiques les professionnels du secteur :

– "l'instabilité politique actuelle est de nature à freiner ou à faire régresser la reprise, compte tenu du fait que les Français n'aiment pas l'incertitude", a souligné Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) ;

– Même constat pour Charles Marinakis, président de Century 21 France : on recommençait à "voir s'aligner les planètes et là, patatras", regrette-t-il, même s'il note que les banques françaises sont très enclines à accorder des crédits ;

– Orpi, qui enregistre une croissance à deux chiffres des compromis de vente depuis janvier (+ 14 %), relève toutefois des "disparités notables selon les marchés et les territoires" : Guillaume Martinaud, le président de la coopérative Orpi, prrévient que si jusqu'à fin août le marché immobilier semble reprendre, la "rentrée et les annonces gouvernementales seront décisives".

"Ce qui bloque les marchés, c'est soit les prix, soit les crédits. Les prix ont été bien maîtrisés depuis deux ans. Ce qui pourrait nous faire replonger, ce sont les taux de crédit si les aléas politiques ont pour conséquence de faire monter l'inflation", explique Charles Marinakis, le président de Century 21 France, ici en photo. © Century 21 France

Un marché locatif toujours sous tension

Le marché locatif, corrélé à celui des ventes, est toujours fortement sous tension, même si la hausse des loyers a fortement ralenti depuis fin 2024 : + 1,5 % contre + 4,2 % l'an dernier (selon SeLoger). "Beaucoup de propriétaires bailleurs se sont retirés de l'investissement immobilier", constate Olivier Descamps, le directeur général d'IAD France, qui signale des "campings remplis d'étudiants" faute d'avoir réussi à se loger.

Pour 2026, les tensions géopolitiques mondiales pourraient aussi peser sur la reprise."L'inflation étant maîtrisée, la Banque centrale européenne n'a plus de raison d'assouplir sa politique monétaire", analyse Thomas Lefebvre, qui table toutefois sur un "déblocage progressif du marché" et 960 000 transactions l'an prochain.