Selon des chiffres de l'Anah (Agence nationale de l'habitat) publiés cette semaine par le gouvernement, le nombre de logements ayant fait l'objet d'une rénovation d'ampleur subventionnée par l'État a triplé au premier trimestre de l'année, par rapport à la même période de 2024.
Entre janvier et mars, "17 178 logements ont fait l'objet d'une rénovation d'ampleur", c'est-à-dire des travaux multiples permettant d'améliorer la performance énergétique d'un logement de plusieurs étiquettes au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), ainsi que l'indique le ministère chargé du Logement. C'est "trois fois plus qu'au premier trimestre 2024", période durant laquelle 5 584 rénovations d'ampleur avaient été enregistrées, ce qui traduit une "appropriation progressive" du dispositif d'aide publique aux rénovations d'ampleur.
La dynamique de rénovation avait déjà connu "une véritable accélération" fin 2024, avec des niveaux de demandes d'aides et de subventions accordés "inédits", selon l'Anah. Au quatrième trimestre, 48 629 logements avaient fait l'objet d'aides pour une rénovation d'ampleur, et 91 374 au total l'année dernière.
Près de 80 % des rénovations d'ampleur de 2025 concernent des logements classés F ou G au DPE, les habitations les plus énergivores et dont la mise en location va obliger le propriétaire à effectuer des travaux d'amélioration énergétique d'ici 2028.
"Le coût moyen des travaux s'élève à 59 197 euros, avec une aide moyenne de 41 201 euros apportée par MaPrimeRénov'", ce qui représente un total de 700 millions d'euros d'aides publiques.
Ce sont 46 331 logements qui ont connu une "rénovation par geste", comme une isolation des fenêtres uniquement ou encore le changement du système de chauffage. Dans son communiqué, la ministre chargée du Logement, Valérie Létard, se targue d'avoir obtenu en 2025 une constance dans les règles de MaPrimeRénov', ce qui a mené à "une réussite quantitative". Elle a ajouté que ce "doit désormais aussi être une réussite qualitative, ce à quoi nous allons dédier nos efforts des prochaines semaines".
Le ministère se fixe quatre priorités pour améliorer le dispositif :
– diminuer les délais d'instruction des dossiers de demande d'aides ;
– Renforcer le suivi des accompagnateurs des dossiers suspectés de fraude ;
– Déployer de nouveaux outils de lutte contre la fraude ;
– Et, enfin, mieux maîtriser les coûts des travaux, notamment "en étudiant une baisse du plafond de travaux pour 2026".
Sur les 700 millions d'aides publiques quels sont les pourcentages de fraudes ???? Dilapidation de l'argent publique.
- -
Subventionner des produits d'isolation thermique, des systèmes de chauffage réalisé par des artisans compétents ou des bricoleurs particuliers est une excellente chose. Mais quant la France s'intéressera-telle aux techniques utilisées dans les pays précurseurs en matière d'habitat SAINS et durable, à la biologie du bâtiment ? Rien que dans le domaine des revêtements muraux et plafonnier les techniques existante ont dépassés largement l'aspect de la simple décoration. Pour exemple les enduits textile ou tapisserie liquide participe à l'isolation thermique et phonique, à l'amélioration de la qualité de l'air (micro poussière, moisissures, etc). Ils ont une durée de vie quasi illimité et peuvent être ré-utilisé plusieurs fois. sur des supports différent. Il est possible de gérer ses revêtements plutôt que de les renouveler. Bien entendu le marché français et ses organismes particulier ont une science bien plus efficace que des organisme reconnu mondialement, mais pas par le CSTB.