Installer un chauffe-eau solaire individuel

Installer un chauffe-eau solaire individuel

De nombreux installateurs se lancent dans la mise en œuvre de chauffe-eau solaires individuels. Ce nouveau secteur requiert un minimum de savoir-faire pour une satisfaction du client sans faille.  




 

Pour assurer le préchauffage de l’eau chaude sanitaire, le chauffe-eau solaire individuel (CESI) s’impose maintenant comme une solution efficace, sous réserve d’une mise en œuvre res­pectant un certain nombre de règles incontournables. Avant de se lancer dans une telle réalisation, il convient de s’assurer que le projet propose une surface suffisante pour l’implantation de capteurs solaires. En général, on compte 4 à 5 m² de surface pour couvrir 50?% des besoins en eau chaude sanitaire (ECS) d’un pavillon. L’installation doit être orientée de préférence vers le sud avec le moins possible d’ombres portées pouvant nuire au rendement optimal des capteurs. Une fois ces éléments vérifiés, le principe de fonctionnement de ce type de production ECS est assez simple. La chaleur captée par les panneaux solaires est transférée à un ballon de stockage grâce à une pompe de circulation et une régulation appropriée. L’appoint peut se faire soit par une chaudière, soit grâce à une résistance électrique intégrée au réservoir. Enfin, il ne faut pas négliger le suivi de l’installation, et une visite d’entretien périodique est largement recommandée. N’hésitez donc pas à proposer à vos clients de lier l’entretien de leur chauffe-eau solaire avec le contrat de maintenance contracté pour la chaudière.


Source : batirama.com / Laurent Denovillers

 




 

 Il convient de bien étudier l’inclinaison optimale des panneaux qui n’est pas la même suivant le site où l’on se trouve. Généralement, l’inclinaison se situe autour de 45° plus ou moins 15°.

 

 

chauffe2-402.jpg

 

 

Les capteurs solaires plans sont équipés de deux connections (départ et retour) et d’un bouchon calorifugé sur le côté opposé pour permettre le bouclage de l’installation.

 

chauffe3-402.jpg

 

 

 

Le calorifuge des canalisations extérieures doit offrir des performances anti ultra-violets de façon à le protéger des rayons du soleil.Pour des installations plus importantes, on préconise généralement un calorifuge avec une finition en tôle isoxal, qui apporte en plus d’une garantie anti-UV, une protection mécanique des installations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe4-402.jpg

 

Le supportage des canalisations est un élément de l’installation à effectuer avec précautions.En effet, les flexibles de raccordement doivent être maintenus dans des colliers adéquats de façon à protéger l’isolant.Il ne faut en aucun cas utiliser des colliers rilsan qui écraseraient l’isolant et finiraient par le fendre.Le câble de sonde passant à l’intérieur s’en trouverait endommagé.

 

 

 

 
 




 

chauffe5-402.jpg

Cette station solaire est composée d’une pompe de circulation, de 2 vannes d’isolement avec thermomètre, 1 manomètre, 1 soupape de sécurité, 1 purgeur manuel, 1 vanne de remplissage et 1 vanne de purge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe6-402.jpg

 

Ces raccordements de canalisations effectués, il s’agit de raccorder électriquement le ballon de stockage d’eau chaude et la sonde de température des capteurs solaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe7-402.jpg

La mise en place d’un mitigeur thermostatique est obligatoire sur le départ d’eau chaude sanitaire, car on peut fréquemment dépasser la limite de 60 °C en cas de non puisage.Il est donc impératif de limiter, avec cet équipement, la température de distribution à 55 °C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe8-402.jpg

On raccorde là les flexibles de la pompe de la station de remplissage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe9-402.jpg

Il ne reste plus qu’à procéder au remplissage de l’installation en fluide caloporteur suivant les quantités prédéterminées par le constructeur. En général, 1 ou 2 bidons de 20 litres pour une installation de CESI (1 ballon ECS de 300 litres + 5 m² de capteurs en toiture). Pendant cette phase de remplissage, on purge les points hauts de l’installation suivant la même méthodologie qu’une installation traditionnelle de chauffage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe10-402.jpg

 

On n’oublie pas de raccorder l’échappement de la soupape de sécurité dans un bidon, car il est interdit d’évacuer ces rejets de soupape à l’égout


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chauffe11-402.jpg

On peut, alors, ouvrir les vannes (aller et retour) de la station solaire et mettre en fonctionnement la pompe de circulation. La dernière étape consiste à contrôler les paramétrages de la régulation tels que la température de consigne du ballon, ou la température de protection des panneaux contre les surchauffes…

 

 

 

 

Des incitations financières intéressantes…

 

Depuis le 1er janvier 2006, les équipements de chauffage et d’eau chaude fonctionnant à l’énergie solaire utilisant les énergies renouvelables installés dans les logements neufs (acquis ou achevés entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2009) peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %.Ces équipements doivent être dotés de capteurs solaires sous Avis technique en cours de validité et certifiés CSTBat ou d’une certification Solar Keymark.

 

Remerciements à Laurent Govedaronic, formateur au centre de formation De Dietrich Thermique à Rungis (94)

 

Photos : Jean-Marc Zuber

Laissez votre commentaire

Saisissez votre Pseudo (votre commentaire sera publié sous ce nom)

Saisissez votre email (une alerte sera envoyée à cette adresse pour vous avertir de la publication de votre commentaire)

Votre commentaire sera publié dans les plus brefs délais après validation par nos modérateurs.

Articles qui devraient vous intéresser

Pour aller plus loin ...

Newsletter
Produits


Votre avis compte
Êtes-vous favorable à la mise en place d'un certificat de conformité de performance énergétique pour les artisans non-certifiés RGE ? (250 votants)
 
Articles
Nouveautés Produits
thePiccola P360 KNX