Prélèvement à la source: l'artisanat du bâtiment demande des indemnisations

Prélèvement à la source: l'artisanat du bâtiment demande des indemnisations

Les artisans du bâtiment demandent des indemnisations pour la mise en oeuvre du prélèvement à la source, qui a été confirmée pour le début 2019 et suscite l'opposition des petites entreprises.




La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) "demande au gouvernement et au ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, des indemnisations afin d'accompagner ce dispositif qui va compliquer la vie des entreprises", dit l'organisation dans un communiqué.

 

Le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé mardi l'introduction du prélèvement à la source en janvier 2019, après plusieurs jours de flottement à la suite des déclarations ambigües du président de la République, Emmanuel Macron, sur un éventuel abandon.

 

La réforme, lancée sous le précédent quinquennat de François Hollande, suscite de multiples oppositions, dont celles des petites entreprises. Elles craignent une surcharge de travail, puisque c'est à l'employeur que reviendra la collecte de l'impôt.

 

Après la confirmation cette semaine du calendrier de la réforme, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente l'artisanat et dont est membre la Capeb, a dénoncé "un surcroît inacceptable de charge administrative et financière". La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a, elle, insisté sur une "mauvaise idée".

 

En demandant des indemnisations, la Capeb prend acte du maintien d'une réforme à laquelle elle s'était frontalement opposée au début de l'été dans une pleine page du journal Le Parisien, disant alors refuser d'"y consacrer une semaine de paperasse par an". "Cette réforme implique des dépenses afin de s'adapter, comme un changement de logiciels informatiques, qui représente plusieurs milliers d'euros d'investissement", a insisté vendredi l'organisation.




Source : batirama.com

1 Commentaire
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  • par gec
  • 01/12/2018 10:00:04

Il est évident que cela mérite une compensation car il s'agit bien d'un transfert de travail à l'encaissement des revenus multipliés par 12 par X salariés. Pour ma part mon épouse et moi sommes retraités à nous deux nous avons cinq retraites mensuelles qui au total n’excèdent pas 2100 € plus des revenus fonciers. Pour payer ces impôts je faisait 3 opérations bancaires annuelles demain il en faudra 72 donc 60 à charges des caisses retraites. Alors ou est l'économie ou est la simplification. Et pour les caisses de retraite comme pour les employeurs cette décision va encore plomber leurs résultats financiers tout en laissant le même travail comptable au service des impôts en multipliant les risques d'erreurs.

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