Quand le jeu vidéo RoadCraft propose de gérer des chantiers de l'extrême
L’éditeur de jeux vidéo français Focus Entertainment a proposé à Batirama de tester en avant-première son dernier né : RoadCraft, un jeu de simulation à l'immersivité sans précédente au volant d'engins de chantiers.
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L’éditeur de jeux vidéo français Focus Entertainment, connu pour ses jeux de simulation de route (comme SnowRunner, MudRunner, ainsi que plus récemment, Expeditions : A MudRunner Game), a proposé à Batirama de tester en avant-première son dernier-né présenté lors de la Gamescom 2024 : RoadCraft, un jeu de simulation à l'immersivité sans précédente aux volants d'engins de chantiers, prévu pour le... 20 mai 2025 (ça tombe bien, c'est demain).
On n'a pas pu résister... et il faut dire qu'on a vraiment bien apprécié cet opus développé par Saber Interactive, dont certains supposent déjà qu'il est un mix entre les iconiques SnowRunner, Minecraft et House Builder. Or, non : RoadCraft possède bien sa propose identité, et offre la promesse (tenue !) de très riches heures de gampeplay varié et addictif.
RoadCraft, un jeu de simulation d'engins de chantier (déconstruction et reconstruction) avec l'exploration de vastes zones sinistrées, prise en main de véhicules et de machines variés, mais aussi constructions et planifications. © Focus Entertainment
Le jeu RoadCraft en trois mots : réparer, ravitailler, reconstruire
RoadCraft, c'est un peu les chantiers de l'extrême, après les convois de l’extrême (MudRunner) et les explorations de l’extrême (Expeditions). Bref, quoiqu'il en soit : attendez-vous à de l'extrême !
Le gamer qui a l'habitude des productions de Saber Interactive se sentira tout de suite en terrain familier aux commandes du jeu puisqu'il s'agit d'intervenir sur des sites dévastés par des catastrophes naturelles (inondations, tempêtes de sable, séismes, etc.) et d'interagir avec l'environnement (hostile, bien sûr) afin de participer au sauvetage comme à la reconstruction de ces différentes zones du globe. L'équipe de reconstruction est chargé de "ramener l'espoir".
Huit maps de 4 km2 chacune
Le jeu permet d'explorer huit maps différentes, classées par ordre de difficultés, et d'arpenter des environnements extrêmement divers, tant sur le point des terrains que du design : montagnes, forêts, déserts, villes, avec plus ou moins de bâtiments détruits, etc.
L’exploration fait partie intégrante de l’expérience, puisque le joueur découvre des territoires de prime abord inconnus au volant d’un véhicule léger de reconnaissance de type 4x4, afin d'établir un premier état des lieux avant de mettre en place les différentes tâches de reconstruction. © Focus Entertainment
Chaque map propose des missions critiques et des contrats optionnels permettant de gagner des fonds comme de prendre de l'expérience afin de développer son convoi et débloquer un large spectre de véhicules. C'est tout de même là la proposition principale de RoadCraft : la diversité des engins et les chantiers.
La mission
Dans RoadCraft, la mission est donc de restaurer des sites dévastés par des catastrophes naturelles en se frayant un chemin dans des environnements sinistrés afin d'accomplir ses missions. Au préalable, il s'agit d'évaluer les dégâts avec son véhicule et ses modules de repérage. Ensuite, chaque machine de chantier a sa propre utilité : ainsi, le joueur conduit le bulldozer équipé de riveleuses de précision afin de dégager les encombrants du passage, le transporteur lourd pour porter plusieurs véhicules, les grues fixes et mobiles pour soulever conteneurs et équipements, ... Il est possible de retirer les débris en mode manuel ou automatique. Tout ceci dans l'optique de préparer le terrain.
Les grues permettent de déblayer les infrastructures endommagées puis de les remplacer par de nouvelles installations. © Focus Entertainment
Il est possible de récolter des matériaux pouvant ensuite être recyclés dans une usine adaptée pour les transformer en matériaux nécessaires à la reconstruction.© Focus Entertainment
Une flotte de plus de 40 véhicules
Il est proposé de prendre la tête d’une vaste flotte de quarante véhicules de chantier (mise à disposition au fur et à mesure de la campagne scénarisée) pour restaurer ces sites dévastés par des catastrophes naturelles. De fait, il devient envisageable (entre autres, les possibilités de gameplay étant nombreuses et les tâches de plus en plus complexes) de :
– couper les arbres obstruants un éventuel passage et détruire les souches restantes ;
– Reconnecter une usine au réseau électrique avec son câblier ;
– Déposer de l’asphalte brûlant avec son finisseur ;
– Ou encore d'aplatir avec son rouleau compresseur afin de créer ses propres routes.
RoadCraft offre l'opportunité de piloter des engins emblématiques connus de la communauté sous des marques déjà présentes dans l'iconique jeu Sprintires, parmi lesquels le Kronenwerk L-34 Dozer, le DS 135A "Bunker" Asphalt Paver, MTK MD-67 Tree Harvester et le EPEC TC-305 Tracked Heavy Grab Crane. © Focus Entertainment
Bref, peu importe les environnements traversés, qu’ils soient boueux, marécageux, rocailleux et sablonneux, la construction des routes devient particulièrement prenante. Tout d'abord parce qu'elle n'est pas si évidente qu'il y paraît (la nature d’un terrain abîmé par les éléments peut se révéler complexe), mais ensuite parce toute l'infrastructure est parfois à reconstruire (ponts, pans entiers de routes, etc.). Dès lors, le joueur se retrouve à bâtir des routes en utilisant du sable ou de l'asphalte, à construire des ponts en bois ou de béton armé, et ce en vue de tracer comme d'ouvrir de nouveaux itinéraires, aplanissant les terrains accidentés et reliant les régions isolées.
Reconstruire ensemble !
Parce que la reconstruction n'est pas nécessairement une affaire à mener en solo, RoadCraft offre un mode co-op jusqu'à quatre joueurs, et ce afin de repartir les tâches, remplir des missions secondaires ou tout simplement faire équipe sur un seul et même objectif majeur. L'IA peut également prendre le relais. Pour cela, il suffit de choisir, par exemple, le tronçon de route à tracer et laisser le jeu gérer pendant que le joueur exécute une autre opération, et ce tout en gardant la possibilité de suivre l’avancée du chantier et d’en reprendre le contrôle le cas échéant.
La coopération et l'IA sont aussi un bon moyen de partager les missions fastidieuses et chronophages pour un joueur solo. © Focus Entertainment
Enfin, même s'il s'agit là d'un jeu RP (pour "Role Play", autrement dit un jeu consistant à incarner un personnage dans un univers virtuel), les graphismes sont particulièrement soignés, réalistes et cohérents (panoramas ultra-détaillés et variés, cycles jour/nuit, météo omniprésente) et donne à vivre une expérience de jeu réellement immersive sur ces "chantiers pour bâtir l'avenir".
L'esthétisme des tempêtes de pluie peuvent modifier la nature du terrain en inondant certaines zones ou ornières préalablement creusées par les passages des véhicules. © Focus Entertainment
L'auteur de cet article
Aujourd'hui rédactrice en chef du bimédia Batirama, elle oriente la ligne éditoriale vers un large spectre de sujets couvrant l’entièreté de la filière bâtiment et construction, avec une prédilection pour les portraits de femmes et d’hommes engagés, inspirés et inspirants, dans un environnement, celui du BTP, toujours en mouvement.
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