LGV Sud-Ouest: les tracés décidés

LGV Sud-Ouest: les tracés décidés

Le tracé des lignes à grande vitesse reliant Bordeaux à l'Espagne et Bordeaux à Toulouse a été arrêté à l'issue d'une réunion du comité de pilotage du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest.




 

"Le comité de pilotage, à l'unanimité, a choisi une proposition de tracé que je vais faire remonter" fin janvier à la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, a déclaré le préfet d'Aquitaine, Patrick Stéfanini, à l'issue du Comité qui s'est tenu à la préfecture.

 

L'approbation par la ministre du tracé, "sans doute avant les échéances" électorales "du printemps prochain", permettra de déclencher les études complémentaires qui débouchera en 2013 sur l'enquête d'utilité publique et le décret de déclaration publique du projet en 2014, a-t-il ajouté. "C'est une étape importante qui a été franchie cet après-midi", a-t-il souligné.

 

Ce Copil fait suite à celui qui s'est tenu le 23 juin dernier à Bordeaux et qui avait retenu une première hypothèse de tracé pour les deux futures LGV. Le Comité a notamment formulé ses propositions sur cinq points contestés, dont trois aux Pays basque : A Auvillar (Tarn-et-Garonne), l'hypothèse d'un franchissement de l'A62 et d'un tunnel a été retenue.

 

A Agen, le franchissement de la Garonne sera évité grâce au passage sous un tunnel (dans la mesure les négociations sur le financement aboutissent). Au Pays basque, enfin, à Arcangue, Biriatou et Saint-Jean-de-Luz. "C'est une étape majeure", a réagi Martin Malvy, président PS de la Région Midi-Pyrénées, présent lors du Copil, disant sa "satisfaction".

 

"Les deux branches du projet (...) feront progresser de 50% le nombre de voyageurs dès leurs mises en service, soit 6 millions de voyageurs supplémentaires par an", s'est-il par ailleurs félicité."Je partage le plaisir de Martin Malvy", a poursuivi son homologue de la Région Aquitaine, Alain Rousset.

 

"Nous serons attentifs à ce que la réponse de la ministre intervienne dans les prochains mois" afin que Réseau Ferré de France (RFF), dont le président Hubert du Mesnil était présent au Comité, "puisse commencer les travaux". Une centaine d'élus basques et d'opposants au GPSO ont par ailleurs manifesté devant la préfecture.

 

Douze maires des trois communautés de communes d'Errobi, Nive-Adour et Sud Pays basque, concernées par le tracé, ont été reçus par M. Stéfanini. Ils contestent la pertinence d'une nouvelle ligne et plaident pour l'utilisation de celles existantes. Ils dénoncent également le coût du projet (2 milliards d'euros pour la partie basque, pour un gain de temps de 14 minutes, selon leurs estimations).

 

"Nous sommes en train d'adopter un tracé nouveau qui concerne toute l'Aquitaine. C'est déraisonnable", a réagi devant des journalistes Alain Iriart, maire de Saint-Pierre-d'Irube. "Nous avons remis au préfet notre rapport qui démontre qu'il n'y a pas saturation des voies comme nous le disons depuis six ans", a-t-il ajouté.

 

Les axes Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse sont le prolongement de la LGV Sud-Est Atlantique Tours-Bordeaux, dont le contrat de concession entre RFF et le groupe de bâtiments et travaux publics Vinci a été arrêté le 16 juin et dont la mise en service est prévue en 2017 pour mettre Bordeaux à 2h de Paris.

 

Source : batirama.com / AFP

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