La foncière Gecina, spécialiste des bureaux, a continué à voir ses revenus monter, tirant profit de l'absorption de sa concurrente Eurosic mais aussi d'une hausse de ses loyers.

Sur les neuf premiers mois de l'année, Gecina a vu son chiffre d'affaires augmenter de 31,4%, par rapport à la même époque de 2017, à 504,5 millions d'euros. Cette hausse massive s'explique avant tout par l'intégration d'une autre foncière, Eurosic, dont le rachat avait été une opération majeure du secteur immobilier français en 2017.

 

A ce titre, Gecina avait signalé, lors de ses résultats semestriels publiés pendant l'été, que l'intégration se passait plus vite que prévu et avait en conséquence relevé ses objectifs annuels. La foncière les a réitérés : une hausse de 8% du bénéfice net récurrent, l'indicateur principal des performances du secteur.Au niveau de la seule activité, les chiffres sont aussi en progression.

 

Entre janvier et septembre, le montant de ses loyers, à périmètre constant, s'inscrit en hausse de 2,2% par rapport à un an plus tôt. Gecina ne détaille pas ses chiffres sur le seul troisième trimestre mais, au premier semestre, les loyers avaient signé une hausse de 2% à périmètre constant, ce qui témoigne d'un maintien du rythme entre juillet et septembre, voire d'une légère accélération.

 

Une augmentation des loyers

 

Le groupe admet que cette hausse est en partie la conséquence mécanique du relèvement de l'indice qui conditionne l'évolution des loyers auprès des locataires existants, mais souligne que cet élément n'a joué qu'à hauteur d'un peu plus de 1%.

 

Le reste de la hausse est liées aux "effets de la commercialisation d'immeubles jusqu'ici vacants", ainsi qu'au fait qu'il a pu augmenter les loyers à l'occasion de changement de locataires "dans les quartiers les plus centraux de la ville de Paris", explique-t-il.

 

En ce qui concerne ses cessions d'actifs, Gecina n'a pas fait part d'évolution majeure sur le trimestre, alors que le groupe avait annoncé cet été en avoir mené pour 1,6 milliard d'euros dans le cadre de l'intégration d'Eurosic, avec une concentration sur Paris et ses abords immédiats. Ce chiffre total n'a que légèrement augmenté à 1,7 milliard fin septembre, certes bien au-dessus du minimum fixé initialement à 1,3 milliard.

Source : batirama.com