Avec la nouvelle génération, le Movano est désormais disponible en traction comme en propulsion, au choix.

Trois empattements, quatre longueurs totales, trois hauteurs de toit et quatre charges utiles sont proposées sur les fourgons tôlés. Si on y ajoute les châssis cabine, plancher-cabine, double cabine et la possibilité d’opter pour des roues arrière jumelées sur les versions propulsions (ces dernières intéressant plus particulièrement les artisans du Bâtiment), l’éventail de possibilités offertes par le Movano est de près de 300 variantes.

La gamme de PTAC du véhicule atteint désormais 4,5 tonnes, ce qui signifie que la charge utile peut aller jusqu’à 2,5 tonnes.

Sous le capot

Le Movano reçoit une nouvelle génération de moteurs diesel quatre cylindres common rail (2,3 l CDTI) qui lui assurent de belles performances en conservant des coûts d’exploitation contenus grâce à des frais d’entretien peu élevés  et des périodicités de maintenance allongées. La puissance des motori­sations est déclinée en 100ch et 285Nm, 125ch et 310Nm, 150ch et 350Nm de couple, dès 1,250tr/min.

Un seuil très bas indispensable pour les démarrages en charge. Le niveau de consommation débute à 7,8?l/100km soit 203g/­km de CO_². Selon le modèle et le type de moteur, l’autonomie peut dépasser 1.300km. Ils sont tous prévus pour répondre aux normes Euro 4 et Euro 5 à terme. Les moteurs aux normes Euro 5 seront équipés d’un filtre à particules.

Les trois moteurs sont accouplés de série à une boîte six vitesses, et les deux blocs les plus puissants peuvent recevoir une boîte robotisée Easytronic.

Carrosseries d’usine ou de carrossiers

Les bennes et plateaux ridelles sont des options d’usine livrées toutes équipées par les concessionnaires. Elles seront disponibles dans le réseau en juillet en même temps que les versions châssis simple et double cabine et plancher cabine.

Mais Opel travaille avec un large éventail de carrossiers spécialisés agréés, qui peuvent fournir encore plus d’options diffusées par le réseau des distributeurs VU d’Opel.

Un intérieur de berline

 

Les conducteurs d’utilitaires passent une grande partie de leurs journées dans leur véhicule. Opel leur propose donc une cabine ergonomique, fonctionnelle et… extrêmement confortable : marche d’accès à la cabine abaissée, sièges à réglages et configurations multiples et volant vertical.

Une implantation qui rapproche la position de conduite de celle d’une automobile de tourisme classique et permet de longs parcours relaxé. En plus de bénéficier d’une très bonne insonorisation, la cabine a été rendue plus profonde de 57mm, permettant ainsi aux passagers comme au conducteur d’être nettement plus à l’aise.

Utilitaire certes, mais le nouveau Movano se veut aussi agréable et fonctionnel, avec de nombreux espaces de rangement à portée de main (vide-poches et boîte à gants).

La dotation de série, déjà très complète, peut néanmoins s’enrichir d’un l’éclairage des intersections, d’un dossier de siège qui se replie pour se transformer en surface de travail (avec un socle pivotant pour ordinateur portable), d’une boîte à gants réfrigérée, d’une cloison doublée qui améliore encore l’insonorisation, d’espaces de rangement sur le dessus du tableau de bord et sous le siège passager ou encore d’un GPS intelligemment situé en haut du pare brise (pour ne pas encombrer la console centrale !).

Au volant

Le châssis moderne de l’Opel Movano a été conçu pour offrir à la fois un bon comportement routier et un confort remarquable en charge comme à vide. Et, en effet, le confort de marche est très agréable, plus encore en version propulsion qu’en traction.

Comme nous l’avons vu plus haut, l’insonorisation est très efficace pour un utilitaire. Tous les bruits, qu’ils soient de roulement, mécaniques ou aérodynamiques, sont très bien contenus. On se croirait presque dans une auto !

Le Movano reçoit des équipements de sécurité de dernière génération, comme l’ABS avec répartiteur électronique de la force de freinage (EBD) monté en série sur toutes les versions, le contrôle électronique de trajectoire (ESP) également de série sur tous les modèles propulsion (en option sur les traction avant). Pour ce qui est des moteurs, tous sont équipés d’une  boîte de vitesse manuelle à six rapports.

La version 100ch, même si elle se montre volontaire au démarrage et “confortable” en palier, est malgré tout un peu juste lorsqu’il s’agit d’effectuer un dépassement rapide ou de relancer l’engin après une courbe serrée, même à vide. Les versions 125, et surtout 145ch, font preuve de bien plus d’aisance et d’allant sur la route, même chargées. Notons que ces deux dernières peuvent recevoir une boîte robotisée, très agréable à l’usage.  

Les acheteurs

Stéphane Breillot, chef de gamme véhicules utilitaires d’Opel, nous avoue cibler surtout les artisans et petites sociétés et privilégier la proximité avec la clientèle. Ce sera le rôle des 180 distributeurs Opel, dont 35 spécialistes VU labellisés “Opel Entreprises”. Et les prix ? «Un tout petit peu en dessous de ceux du véhicule-frère, le Renault Master».

Mais comme vous ne l’ignorez pas, entre le prix “officiel” et le prix de transaction, les écarts sont souvent conséquents. Nous ne vous donnerons donc qu’un seul conseil: négociez et faites jouer la concurrence !

 

 

Source : batirama.com / Mirco Benassi