Le projet de LGV Bordeaux-Toulouse "sauvé", selon le maire de Toulouse

Le projet de LGV Bordeaux-Toulouse

Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse est "sauvé", a estimé le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc après l'avis positif du Conseil d'orientation des infrastructures.




"Je suis globalement satisfait que le projet soit sauvé, mais les modalités de la réalisation peuvent être améliorées. Le projet n'est pas abandonné, il est même retenu. C'est un point fondamental", s'est-il félicité.

 

Le Conseil d'orientation propose, dans un rapport remis au gouvernement, de fractionner la réalisation des infrastructures envisagées, en étalant les travaux dans le temps. Les travaux de la section Agen-Toulouse pourraient être engagés sur la période 2033-2037 avec le premier scénario, en 2028-2032 avec le deuxième (à condition de ne pas construire Montpellier-Béziers) et en 2023-2027 avec la troisième hypothèse.

 

Et Bordeaux-Agen viendrait plus tard.Une priorité serait donnée à l'aménagement des sorties de Bordeaux et Toulouse, puis au tronçon Agen-Toulouse. Pour le maire LR de Toulouse, à la tête de quatrième agglomération de France, en forte expansion démographique, "il est proposé de décaler la réalisation et c'était assez inéluctable. La date de 2024 était devenue obsolète, impossible à réaliser", a-t-il souligné.

 

Un projet  "saucissonné"

 

Mais il a critiqué le "saucissonnage" du projet. "Je n'accepterai jamais que l'on fasse les aménagements ferroviaires des deux agglomérations (Toulouse et Bordeaux) sans commencer le chantier de la ligne Bordeaux-Toulouse". Pour lui, cela doit se faire "concomitamment".

 

"Le fait de scinder (les travaux) en deux tronçons aboutit à un horizon de réalisation complète de 2037, ce qui me parait trop lointain", a poursuivi M. Moudenc. "Deuxième insatisfaction", le conseil n'a pas retenu "nos propositions alternatives" qui pourraient pourtant, selon lui, "financer le chantier d'un seul tenant".

 

La ministre des Transports Elisabeth Borne doit annoncer ses choix fin février, un calendrier de réalisation de tous ces projets devant être inscrit dans une loi d'orientation des mobilités, promise pour avril. Le Parlement aura ensuite le dernier mot.

 

Toulouse à 3 heures de Paris contre 4 h 20

 

L'aire urbaine de Toulouse, accueille notamment le siège mondial d'Airbus et compte 1,2 million d'habitants. Le projet de LGV vise à mettre Toulouse à un peu plus de trois heures de Paris contre 4 heures et 20 minutes actuellement, depuis l'ouverture récente de la LGV Paris-Bordeaux.

 

"La mobilisation de l'ensemble des forces vives de l'Occitanie a payé", ont ajouté plusieurs élus de la région Occitanie, dont la présidente de région Carole Delga (PS). "Une nouvelle étape de notre mobilisation débute aujourd'hui. L'équation n'est plus technique ou financière mais bien politique, ce qui renvoie aux choix que devront faire dans les prochaines semaines le gouvernement et les parlementaires dans la cadre de la future loi d'orientation des mobilités", selon eux.

 

"Nous redemandons que ces choix politiques prennent en compte les grandes difficultés de déplacement des 6 millions d'habitants de l'Occitanie", une des régions les plus dynamiques de France en termes d'emplois et d'habitants.




Source : batirama.com

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