Quelle barrière isolante pour une crèche passive ?

Quelle barrière isolante pour une crèche passive ?

Cette crèche innovante ouvrira ses portes en 2014 à Nogent sur Marne (94) et sera labellisée PassivHauss. L’architecte a prescrit une nouvelle solution isolante pour ses parois enterrées.




Construit sur 800 m2 au pied du pavillon Baltard, l’édifice en ossature bois (R + 1 + combles) a pris place sur un terrain exigu à Nogent sur Marne. Ce projet tout bois, désiré par la maîtrise d’ouvrage, a été confié, à un architecte spécialiste du bois : Joël Malardel (Altana Architecture).

 

Pour obtenir les performances désirées, le maître d’oeuvre a dû prescrire des isolants de forte épaisseur (40cm de PSE) en plancher et en toiture et des triples vitrages.

 

Zone inondable et barrière étanche

 

Les soubassements ont été réalisés en maçonnerie classique (hourdis et polystyrène) car le bâtiment est situé en zone inondable (proximité de la Marne), ce qui excluait le bois d’office.

 

Le bâtiment a d’ailleurs dû être surélevé d’un mètre pour être hors zone d’inondation.

 

Le choix d’une barrière étanche et isolante s’est donc posé à la maîtrise d’œuvre afin de respecter les obligations du label Passivhauss. Problème : quel type de rupteur thermique mettre en œuvre afin d’assurer l’isolation complète du soubassement et supporter la charge à reprendre (R+ 1 + combles) ?

 

Béton cellulaire ou verre cellulaire ?

 

«Nous avions deux possibilités : soit un produit en béton cellulaire spécifique soit, un produit en verre cellulaire», explique l’architecte. Le béton cellulaire a finalement été écarté (pour des problèmes de résistance à la compression).

 

Le verre cellulaire de son côté présentait les qualités requises, et après traduction de son avis technique rédigé en Allemand, il a pu être prescrit sur ce chantier exigeant car performant.

 

Il s’agit d’un bloc isolant en verre cellulaire doté d’une forte résistance à la compression (charge permanente 4,5 kg/cm2). Connu et utilisé depuis longtemps, le verre cellulaire trouve ici une nouvelle application en tant que rupteur thermique.

 

 

Une mise en œuvre simple

 

 

La bonne surprise pour l’architecte tient à la mise en œuvre facile et très simple du système. La pose des blocs isolants (Foamglas Perinsul*) s’effectue au laser et donc au millimètre près, sur une couche de mortier, déposée sur la maçonnerie.

 

Insensibles à l’humidité et étanche à l’air, ces blocs porteurs (longueur 45 x épaisseur 5 ou 10cm et largeur variable) sont donc posés bout à bout et se travaillent comme des blocs de maçonnerie. Un colisage étudié a aussi permis d’optimiser la logistique sur ce chantier en proie à des contraintes de place.

 

* sous ATE depuis le 13 juin 2013



Source : batirama.com / Fabienne Leroy

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