Esthétiquement, le renouvellement est total, avec des lignes plus modernes et plus fluides, des phares intégrés à la carrosserie, des phares antibrouillards et un éclairage arrière à LED. Les pare-chocs a déformation programmée ont été spécialement étudiés pour la protection des piétons.
Le Dmax est disponible en trois versions de carrosseries. Le Single Cab, utilitaire 2 places qui offre la benne la plus grande et qui est quasi exclusivement destiné au monde professionnel. Le Space Cab ou cabine approfondie qui propose des portes arrière à ouverture inversée, bien pratiques pour accéder aux petits sièges.
Avec ses quatre places et sa grande benne, il offre le meilleur compromis et devrait être la version la plus vendue. Enfin, le Crew Cab double cabine à 4 portes, capable d’accueillir 5 personnes, s’adresse à une clientèle plus large pouvant l’utiliser comme véhicule de loisirs.
Toutes les dimensions on été revues à la hausse avec, par exemple, 27 cm de plus (en longueur) pour la version double cabine.
Ambiance, confort, fonctionnalité, ergonomie, espace, tout à été repensé. Des commandes et régulateur de vitesse au volant à la console centrale qui intègre un système de passage en 4 roues motrices plus ergonomique, en passant par le tableau de bord avec affichage multifonctions électroluminescent et ordinateur de bord sophistiqué, tout est relooké avec goût.
La qualité aussi fait un bond en avant. Certes quelques garnitures auraient pu être en matériaux plus nobles, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un véhicule utilitaire et non d’une berline de luxe. Les finitions sont malgré tout de qualité avec, entre autres, des sièges chauffants, à l’assise et au maintien confortable, avec réglage électrique.
Des rangements multiples et astucieux, dans les portes ou sous les sièges, permettent de loger tout ce qui a tendance à traîner. Les passagers n’ont pas été oubliés avec des airbag rideau et latéraux. Bref, l’intérieur n’a plus rien à voir avec son prédécesseur qui, il est vrai, datait de près de 10 ans.
Celle du Single Cab mesure 2,305 m x 1,570 m x 0,440 m (+35 mm en longueur et + 50 mm en profondeur). Avec une charge utile de 1080 kg et un poids tracté de 3 tonnes sa vocation d’utilitaire n’est plus à établir. Le nouveau Dmax est plus confortable avec des ressorts hélicoïdaux à l’avant et des lames plus longues à l’arrière.
Il est également plus costaud avec un tout nouveau châssis plus solide et plus large assorti de longerons de plus grande section (90 x 173.6 mm). Toutes les pièces sont surdimensionnées. Cela nous donne un engin avant tout taillé pour le monde professionnel et qu’Isuzu annonce pour un usage de 500 000km.
La gamme professionnelle To Work, destinée aux professionnels du bâtiment et des espaces verts, propose un équipement à la carte : benne hydraulique alu ou acier, coffre de benne, hard top spécifique et bien d’autres équipements. Assemblé en Thaïlande, le Dmax est avant tout un outil conçu par des professionnels pour des professionnels.
Sur route, le Dmax évolue avec les deux roues arrière motrices. Pour passer de 4x2 à 4x4 longue ou courte, il suffit désormais de tourner une molette située près du levier de vitesse. Attention, à vide, sur les routes dégradées et sinueuses, l’arrière a tendance à sautiller.
Des réactions qui existent aussi sur les pick-up concurrents. Une fois chargé, le comportement devient plus neutre et plus rassurant pour le conducteur, même néophyte. Seuls les mouvements de caisse le rappelleront à l’ordre s’il oublie qu’il roule dans un utilitaire.
Le moteur est agréable : relativement discret et vigoureux à bas régime. Il est plus décevant une fois lancé. Les rapports de boîte sont tellement longs que la sixième est difficile à tenir, même sur autoroute. Mais ce Dmax n’est pas construit pour les longs voyages.
Son truc, c’est de charger, tracter et franchir des obstacles. Il se joue alors sans mal des terrains les plus défoncés grâce à sa transmission 4x4 enclenchable, sa gamme de vitesses courtes et sa garde au sol de 22,5 cm.
Avec sa gestion électronique de l’adhérence et de la motricité, le blocage de différentiel devient inutile. Les artisans qui doivent accéder à des chantiers difficiles, souvent lourdement chargés vont apprécier cette évolution.
S’il est à l’aise en tout-terrain, la ville en revanche n’est pas son domaine. Avec une longueur qui excède les cinq mètres, un empattement de plus de trois mètres (3,05m) et un rayon de braquage de 6,20m, les manœuvres urbaines sont laborieuses, pour ne pas dire hasardeuses.
Côté mécanique, l’Isuzu est propulsé, quelle que soit sa version ou sa finition, par un tout nouveau et unique moteur 2.5 Diesel Common Rail d’une puissance de 163ch à 3600tr/mn et de 400 Nm de couple à 1400 tr/min.
Ce bloc est équipé d’un double turbo et fait appel à de nouveaux injecteurs 8 trous capables de vaporiser plus finement le gasoil qui arrive sous une pression de 2 000 bars de la rampe commune.
Cette mécanique, qui respecte les nouvelles normes de pollution, lui permet d’afficher, avec sa nouvelle boîte 6 vitesses, une consommation mixte de 7,4 l, soit 194 g de CO2 contre 8,4 l pour l’ancien bloc de même puissance.
Trois carrosseries :
Quatre finitions :