L'Autorité de la concurrence examine de près la cession d'Imerys Structure

L'Autorité de la concurrence examine de près la cession d'Imerys Structure

L'Autorité de la concurrence veut approfondir l'examen de la cession par Imerys de son activité Imerys Structure, à la société coopérative Bouyer Leroux, en raison de "risques d'atteinte à la concurrence".




"L'opération envisagée pose des problèmes de concurrence et nécessite l'ouverture d'une phase d'examen approfondi", a indiqué l'Autorité dans un communiqué, à propos du projet de cession par Imerys de son activité spécialisée dans les matériaux de construction en terre cuite.

 

Selon elle, Bouyer Leroux "disposerait à l'issue de l'opération d'un quasi-monopole sur la fabrication de briques de cloison dans le grand ouest de la France et d'une position très importante sur la fabrication de briques de mur en Aquitaine".

 

Les engagements pris par la société coopérative "ne suffisent pas à lever les risques d'atteinte à la concurrence identifiés à ce stade de la procédure", a-t-elle souligné.Dans son examen approfondi de la cession, l'Autorité de la concurrence va déterminer "si les fortes positions de Bouyer Leroux et d'Imerys TC portent atteinte à la concurrence compte tenu du fonctionnement actuel des marchés concernés".

 

En décembre dernier, Imerys avait annoncé l'existence d'une offre ferme de Bouyer Leroux pour reprendre Imerys Structure. La vente devait se faire d'ici cet été. Le groupe n'avait pas précisé le montant de cette offre, mais avait indiqué qu'elle représentait une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires des activités acquises. L'opération devrait donc avoisiner une centaine de millions d'euros.

 

Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite, à savoir les briques de murs et de cloisons et autres conduits de cheminée. L'activité (qui est un des deux départements d'Imerys TC, l'autre étant dédié aux tuiles en terre cuite) détient 7 usines localisées essentiellement dans le sud de la France, et emploie 400 salariés.

 

Son acquéreur potentiel, Bouyer Leroux, est un ancien groupe familial créé en 1955, devenu une SCOP (société coopérative et participative) en 1980, et de taille à peu près équivalente. Bouyer Leroux, détenu par ses salariés, emploie près de 370 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros durant son exercice clos fin septembre. Il est implanté principalement dans le nord-ouest du pays et réalise près des trois-quarts de son activité dans les produits de structure en terre cuite.

 

Source : batirama.com

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