Les Français friands des énergies renouvelables et du bois énergie

Les Français friands des énergies renouvelables et du bois énergie

Selon le dernier baromètre Ifop/Qualit’Enr*, 40% des Français sont équipés de systèmes à énergies renouvelables (EnR), soit 5 points de plus qu’en 2012. Et le bois énergie demeure très prisé.





Avec 30% (+3 points par rapport à 2012) d’équipements bois-énergie installés (insert, poêle à bois, chaudière à bois), ces systèmes demeurent les plus plébiscités par les Français, notamment les propriétaires de maisons individuelles résidant en zone rurale.

 

La progression concerne surtout les inserts bois et les poêles à bois (19 % et 14 % d’équipement respectivement). Suivent, parmi les autres équipements, la pompe à chaleur (11% soit + 2 points), les panneaux photovoltaïques (6% soit + 1 point) les chauffe-eau solaire (5%, soit + 2 points) et enfin les systèmes solaires combiné chauffage/eau chaude (4%, + 2 points).

 

De même, le bois énergie (poêles à bois, inserts bois et chaudière bois) fait l’objet de davantage de confiance que les autres équipements, hormis les systèmes solaires combinés chauffage/ eau chaude également plébiscités (85 %) alors qu’ils demeurent minoritaires.

 

Intérêt pour les systèmes solaires combinés

 

Le baromètre révèle aussi que 37% des Français ont l’intention d’équiper leurs logements en EnR, soit une augmentation de 6 points par rapport à 2012. Leurs intentions portent d’ailleurs sur des équipements encore peu connus, tels que les systèmes solaires combinés (16 %, soit + 4 points) ou les chauffe-eau solaires (17 %, + 4 points).

 

Suivent en effet, dans l’ordre, les panneaux PV (15 %, + 1 point), le poêle à bois (14 % et + 4 %), la pompe à chaleur (12 %), l’insert bois (10 %, + 1 point) et la chaudière à bois (8 %, + 1 point).

 

« Ces intentions respectent logiquement la hiérarchie inverse des systèmes équipant aujourd’hui les Français » explique André Joffre, président de Qualit’ENR. Seule la pompe à chaleur semble perdre un peu de terrain puisqu’elle ne progresse pas dans les intentions d’équipements.

 

Quant au profil des candidats aux EnR, il révèle un intérêt plus fort de la part des hommes que des femmes (41 % d’hommes contre 31 % de femmes), et des Français situés en zone rurale (23 % seulement à Paris). De même, la population des cadres moins équipés aujourd’hui (car résidant plutôt dans les grandes villes) manifeste désormais un intérêt plus fort (42 %) que les ouvriers/employés (33 %).

 

Quelle utilité pour les EnR ?

 

Quand on interroge les Français sur leur perception des EnR, on constate que le respect de l’environnement demeure un critère fort à 93 % (les ouvriers /employés y sont plus sensibles). Neuf Français sur dix mettent en avant l’indépendance énergétique, notamment parmi la population des cadres.

 

Enfin, le confort est toujours largement cité (85 % des sondés). Toutefois, le gain économique semble moins perceptible aux yeux des sondés (77 %, soit – 1 point par rapport à 2011). Quand on interroge les Français sur leurs préférences en termes de filière énergétique, on voit que 96 % d’entre eux veulent encourager les EnR.

 

Suivent ensuite le gaz naturel (80%), le nucléaire (56%), le charbon (43%), le gaz de schiste (35%) et enfin, le fioul, (32%) marqué par un rejet marqué (68%). 67% des Français jugent cependant insuffisants les efforts fournis par les pouvoirs publics en faveur des énergies renouvelables.

 

Concernant les installateurs, un label qualité ou une qualification constitue le critère de confiance majoritaire pour les particuliers. C’est ainsi que les Français ont plus confiance dans les professionnels disposant d’un label qualité ou d’une qualification à 79% (+6 points par rapport à 2012) ou présentant des références de réalisations, à 73% (+4 points par rapport à 2012).

 

 

Source : batirama.com / Fabienne Leroy

 

*Qualit’EnR gère des signes de qualité qui bénéficient de la mention « Reconnu Grenelle Environnement » : Qualisol pour le solaire thermique, QualiPV pour le solaire photovoltaïque, Qualibois pour le bois énergie et QualiPAC pour les pompes à chaleur. Ces dispositifs permettent de délivrer chaque année plus de 10 000 qualifications.

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