LGV Lyon-Turin: il faut des "avancées concrètes"

LGV Lyon-Turin: il faut des

Les parlementaires concernés par le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin ont lancé un appel aux dirigeants français et italien, leur demandant des "avancées concrètes".





Ils réclament au président de la République François Hollande et au président du conseil Mario Monti de "procéder dès que possible à la ratification et à la mise en oeuvre de l'accord" bilatéral signé le 30 janvier, permettant le lancement des travaux définitifs de cette ligne à grande vitesse.

 

Cet accord fixe les modalités de réalisation du nouveau tunnel de base prévu sous le Mont-Cenis, long de 57 kilomètres et reliant les gares de Saint-Jean-de-Maurienne en France et Suse en Italie.Il devrait coûter à la France 2,1 milliards d'euros sur 10 ans, selon le comité pour la Transalpine, réunissant collectivités, entreprises et associations et installé à Lyon.

 

Au total, la France et l'Italie devraient financer 60% de la section transfrontalière du Lyon-Turin, la Commission européenne les 40% restants, une fois les orientations budgétaires sur 2014-2020 votées à Bruxelles.

 

La Cour des Comptes a fixé dans un référé public le coût total prévisionnel de la LGV à 26,1 milliards d'euros et recommandé de "ne pas fermer trop rapidement l'alternative consistant à améliorer la ligne existante".

 

Cette infrastructure est "essentielle non seulement pour le développement durable et l'avenir industriel de nos régions (...), pour sécuriser les capacités de franchissement des Alpes mais aussi (...) pour la croissance et l'emploi dans l'Europe du sud", estiment eux les parlementaires PS et UMP.

 

Un enjeu capital pour l'aménagement du territoire européen

 

"Le Lyon-Turin est un enjeu capital pour l'aménagement du territoire européen, pour la relance économique", a estimé devant la presse le vice-président du Sénat et sénateur PS de la Drôme, Didier Guillaume.

 

"Notre détermination est renforcée par la crise. Ce ne sont pas des emplois délocalisés, mais des emplois sur place qui seront créés", a renchéri l'ancien ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot.

 

Selon le comité pour la Transalpine, 6.000 à 10.000 emplois seront créés par an construire le tunnel du Mont-Cenis.Les élus demandent également à la France et l'Italie de décider d'utiliser lors du sommet "au maximum le financement européen déjà disponible", pour poursuivre les premiers travaux et fixer le "calendrier des travaux principaux".

 

La France et l'Italie ont signé en 2001 un accord pour la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin. Ce projet ferroviaire, discuté depuis plus de vingt ans et dont la mise en oeuvre est prévue en 2025, a donné lieu à de nombreuses manifestations d'opposants, particulièrement côté italien.

 

La ligne permettra de diminuer de moitié le trajet Lyon-Turin qui se fera en 1 heure 30 et mettra Paris à 4 heures de Milan contre 7 actuellement.

 

 

Source : batirama.com / AFP

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