Tours jumelles à La Défense: Hermitage se rebiffe

Tours jumelles à La Défense: Hermitage se rebiffe

La société Hermitage, porteuse du projet de tours jumelles à la Défense dénonce un "refus troublant" et "met en demeure" l'établissement public local de signer la promesse de vente.




Le conseil d'administration de l'établissement public local Paris La Défense a annoncé avoir décidé de ne pas approuver les promesses de vente avec Hermitage pour son projet dans le centre d'affaires, estimant que la situation ne permettait pas de conclure une transaction "dans des conditions acceptables pour l'établissement public, eu égard notamment à l'absence de garanties financières et techniques fournies par le porteur de projet".

 

Le projet, nommé "Hermitage Plaza" et initié par le promoteur russe Emin Iskenderov, consistait en la construction de deux gratte-ciels de 320 mètres de haut avec des résidences de luxe, des bureaux, des hôtels et des commerces, en lieu et place d'immeubles de logements construits en 1974.

 

Dans son communiqué, Hermitage se dit "stupéfait de constater que Paris La Défense n'a pas respecté son engagement en arguant d'éléments fallacieux de signer la promesse de vente avant le 31 décembre 2021 telle que prévue par le protocole du 24 mars 2021 qui découlait d'une médiation judiciaire".

 

13 ans de travail et 350 millions d'euros déjà investis pour le projet

 

Hermitage dénonce un "refus incompréhensible et troublant", "un revirement surprenant" et "rappelle avoir travaillé pendant 13 ans et avoir investi 350 millions d'euros pour un projet emblématique et sur la base d'un accord de partenariat pris par un établissement public de l'État repris depuis par Paris La Défense".

 

Selon Hermitage, "des informations mensongères ont apparemment été diffusées en interne lors du conseil" d'administration de Paris La Défense le 28 décembre "portant sur la réalité des engagements et la qualité des partenaires du projet". La société affirme notamment avoir "produit la preuve de l'engagement ferme d'un établissement financier international de premier plan de fournir le financement nécessaire pour qu'[il] s'acquitte de ses obligations au titre de la promesse de vente, soit un montant de 280 millions d'euros, offrant ainsi les garanties financières exigées".

 

Elle "met en demeure Paris La Défense de signer cette promesse de vente" et indique qu'"à défaut de cette signature, Hermitage reprendra sa procédure, notamment la demande d'un milliard d'euros de dommages et intérêts" - à laquelle elle avait précédemment renoncé lors d'une médiation - "nonobstant une demande en exécution forcée et d'autres procédures pour rupture abusive et déloyauté".




Source : batirama.com

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