Effy démocratise le photovoltaïque en maisons individuelles

Effy démocratise le photovoltaïque en maisons individuelles

Avec 4 offres clés en mains de 2,4 à 9 kWc, Effy veut gommer les difficultés tant techniques qu’administratives et faciliter l’accès à l’autoconsommation PV en maison individuelle.




Il y a un peu plus de deux ans, en janvier 2019, le groupe Effy revendait à Engie le pôle CertiNergy & Solutions, son activité tournée vers la collecte de CEE (Certificats d’Economie d’Energie). Depuis, Effy s’est réorienté entièrement vers l’offre de travaux de rénovation énergétique en maison individuelle, toujours clés en mains.

 

Cette offre, qui va de l’isolation thermique à l’installation photovoltaïque en passant par le changement des fenêtres, la production d’ECS, le chauffage, la régulation et la ventilation, ne repose plus du tout sur la collecte de CEE et s’adresse simultanément à deux populations : les artisans et les ménages.

 

Qualifier les projets, rassurer les particuliers et simplifier les démarches administratives

 

Comme le souligne Frédéric Utzmann, fondateur et Président d’Effy, les artisans font peu de prospection commerciale. Ils se reposent sur le bouche-à-oreille et quelques foires commerciales auxquelles ils participent chaque année. Pour les artisans, le spécialiste de la rénovation énergétique capte le trafic internet des particuliers à la recherche d’offres de travaux, prend contact avec eux, les « qualifie », c’est-à-dire vérifie leurs projets de travaux par un entretien téléphonique et recommande l’un de ses artisans-partenaires.

 

Si le projet progresse – Effy revendique 70% de taux de transformation dans les six mois -, l'opérateur prend en charge toutes les démarches administratives liées aux différents modes de financement de la rénovation énergétique : les CEE, MaPrimeRenov’, les aides locales, les aides liées à une technologie particulière, … Si bien que celui qui a renoncé la collecte de CEE pour les obligés est tout de même contraint de demeurer très au point sur toutes ces questions.

 

Ensuite, il complète son offre avec plusieurs outils numériques à destination des artisans : une application sur smartphone et tablette, un espace internet consacré à chaque « Partenaire Effy », etc.

 

Pour les particuliers, le principal apport d’Effy est la prise en charge de toutes les démarches administratives, puis l’accompagnement, de l’étude à la livraison ou à la mise en service des équipements installés.

 

Rassurer les particuliers inquiets des démarches administratives

 

Effy a étendu ce même principe à sa nouvelle offre Photovoltaïque en auto-consommation. Selon Frédéric Utzmann, il existe en France un marché potentiel de plusieurs centaines de milliers d’installations de photovoltaïque en auto-consommation sur des maisons individuelles. Aujourd’hui, environ 100 000 maisons sont équipées. Le potentiel est énorme, mais les ménages n’osent pas.

 

Pourtant, toujours selon Frédéric Utzmann, l’offre Effy de PV en auto-consommation est très rentable et aboutit à un prix du kWh environ deux fois plus faible que ce qu’un ménage peut acheter au réseau. Mais voilà, les particuliers ont du mal à franchir le premier pas. Installer du photovoltaïque, c’est compliqué du point de vue technique, mais aussi du point de vue administratif : on modifie la toiture, il faut donc demander et obtenir une autorisation d’urbanisme.

 

Effy a donc construit son offre de PV en auto-consommation en prenant tous ces aspects techniques et administratifs en charge. Côté technique, c’est assez simple : l'opérateur a choisi une installation en surimposition plutôt qu’en intégré, pour minimiser les risques de défaut d’étanchéité de la toiture. Puis il a retenu des panneaux PV QCells dont le rendement dépasse 20%, avec une bonne longévité : au moins 93,5% de la puissance nominale au bout de 10 ans et au moins 86% après 25 ans.

 

Côté onduleur, au lieu d’un appareil centralisé pour l’installation, Effy a opté pour un micro-onduleur Enphase IQ7 par panneau. Ce qui, tout à la fois, optimise la production d’électricité photovoltaïque et évite de transporter du courant continu sur le toit. Comme les micro-onduleurs sont directement fixés sous chaque panneau, l’électricien met en œuvre une installation en courant alternatif, dont il a l’habitude, sans réseau en courant continu.

 

 

 

Le client final est accompagné pour la signature du contrat avec EDF Obligation d’Achat pour obtenir la prime à l’autoconsommation, pour toutes les démarches administratives et obtention des autorisations d’urbanisme, pour le choix de l’artisan partenaire Effy et jusqu’à l’obtention de la proposition de raccordement auprès d’Enedis ou du gestionnaire local du réseau de distribution.  ©Effy

 

25 ans de garantie pour les panneaux photovoltaïques et les micro-onduleurs

 

Panneaux et micro-onduleurs sont garantis 25 ans. En cas d’intervention, le déplacement et la main d’œuvre sont garantis pendant 5 ans. Après vérification de l’installation à sa mise en service, réalisée par un partenaire Effy RGE, Effy s’engage sur une production d’énergie durant 5 ans. A la fin des 5 ans, si la production réelle n’atteint pas au moins 80% de la prévision, il rembourse la différence.

 

Concrètement, Effy propose quatre offres PV de 2,4, 3, 6 ou 9 kWc avec des prix transparents. L’installation de 2,4 kWc coûte 6 490 €, tandis que l’installation de 3 kWc – le standard, en quelque sorte – est vendue clé en mains à 8 990 € après déduction de l’aide à l’investissement. Pour le lancement de son offre PV en autoconsommation, Effy fait une « promotion d’été » en quelque sorte de 1000 € qui descend le prix de l’installation de 3 kWc à 7 990 €.

 

C’est une proposition commerciale classique, sans CEE. Effy estime qu’un ménage peut réduire sa facture d’électricité de 30 à 40% grâce à son offre PV en auto-consommation.

 

Attention aux autorisations d’urbanisme pour le photovoltaïque

 

Effy souligne que son offre PV en auto-consommation est fiable, simple à mettre en œuvre. François Brottes, l’ancien président de RTE (Réseau de Transport d’Electricité) jusqu’en 2020, est passé par Effy pour réaliser l’installation photovoltaïque sur sa maison. Depuis, il suit quotidiennement sa production et sa consommation, paraît-il.

 

Pour l’instant, l’offre Effy ne contient pas de stockage d’énergie en batterie – Frédéric Utzmann recommande de stocker l’énergie sous forme de chaleur dans le ballon d’ECS -, ni de station de recharge de véhicule électrique, ni d’électronique de puissance pour maximiser l’autoconsommation. Effy, en revanche, réfléchit à l’ajout de solaire thermique, sans qu’un horizon soit annoncé pour cela.

 

Cette année, pour le lancement de son offre, l'opérateur espère démarrer l’installation de 500 systèmes PV en auto-consommation. En effet, le délai pour obtenir les autorisations d’urbanisme est très variable d’une commune à l’autre. Certaines communes ou communautés de communes sont d’ailleurs dotées de PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui proscrit la surimposition et exige l’intégration.

 

Ce qui entraîne des délais supplémentaires de négociations.

 

 

 

En attendant, pour une famille près de Lyon, par exemple, Effy propose une installation de 3 kWc au prix de 7 990 € TTC et garantit une production de 15 000 kWh (80% de 18 000 kWh) sur 5 ans qui permettra une réduction jusqu’à 40% de la facture annuelle d’électricité. ©Effy

 



Source : batirama.com / Pascal Poggi

L'auteur de cet article

photo auteur Pascal Poggi
Pascal Poggi, né en octobre 1956, est un ancien élève de l’ESSEC. Il a commencé sa carrière en vendant du gaz et de l’électricité dans un centre Edf-Gdf dans le sud de l’Île-de-France, a travaillé au marketing de Gaz de France, et a géré quelques années une entreprise de communication technique. Depuis trente ans, il écrit des articles dans la presse technique bâtiment. Il traite de tout le bâtiment, en construction neuve comme en rénovation, depuis les fondations jusqu’à la couverture, avec une prédilection pour les technologies de chauffage, de ventilation, de climatisation, les façades et les ouvrants, les protocoles de communication utilisés dans le bâtiment pour le pilotage des équipements – les nouveaux Matter et Thread, par exemple – et pour la production d’électricité photovoltaïque sur site.
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