Les ciments français contre le "dumping" des importations

Les ciments français contre le

L'industrie cimentière française réclame des "lois anti-dumping" aux importations de "clinker", un constituant du ciment artificiel.




 

L'industrie cimentière française demande au gouvernement d'appliquer des "lois anti-dumping" aux importations de "clinker", un constituant du ciment artificiel, qui résulte de la cuisson d'un mélange composé de 75% de calcaire et de 25% de silice.

 

"Nous sommes confrontés à des distorsions fortes de compétitivité générées par l'introduction sur le marché européen de clinkers et ciments produits dans des pays soumis à des réglementations sociales et environnementales plus faibles", a déclaré Rachid Benyakhlef, président du syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic).

 

Le Sfic demande également "de repenser la politique portuaire en instaurant une obligation d'étude d'impact socio-économique préalable à la délivrance d'une autorisation d'occupation temporaire des ports".

 

"L'avenir de l'industrie cimentière n'est pas de construire des cimenteries complètes mais des usines de broyage où l'on termine la production à partir de clinker provenant, par bateau, d'autres pays", affirme au contraire Jean-Marc Domange, président de Ciments Kercim et ancien président du Sfic.

 

Le prix d'achat d'une tonne de clinker importée s'élève à environ 40 euros et le coût de la tonne fabriquée en France à 25 euros. Mais une cimenterie nécessite un investissement dix fois plus élevé (environ 300 millions deuros) qu'un centre de broyage.

 

En 2011, la consommation de ciment (dont 90% est produit en France) s'est élevée à près de 21 millions de tonnes, en progression d'environ 8% par rapport à 2010, selon le Sfic.

 

Pour 2012, M. Benyakhlef envisage une baisse de consommation "entre 1% et 2%" en raison d'un "tassement de la demande", notamment pour la construction de logements neufs.

 

En 2010, l'industrie cimentière française avait réalisé un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros et employait 50.000 personnes.

 

Source : batirama.com /AFP

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