Les ventes dans l'ancien régressent de 5% par rapport à la période de forte croissance des marchés immobiliers (1999-2007) à Paris et en Ile-de-France, où se vendaient en moyenne 48.800 logements entre mai et juillet, indiquent les Notaires de Paris-Ile-de-France.
Malgré une bonne résistance des ventes jusqu'en mai, les transactions ont régressé (-3%) en juin, puis juillet. L'activité s'est particulièrement ralentie dans les Hauts-de-Seine (-7% par rapport à 2010 et -3% par rapport à mai-juillet 2010), mais aussi dans la capitale (-2% et -14%).
En revanche, elle a été particulièrement soutenue dans le Val-d'Oise (+13% par rapport à l'année 2010, et +2% par rapport à la période entre mai et juillet 2010). Les maisons ont attiré plus d'acheteurs que l'an dernier (+3%), alors que le volume des ventes d'appartements est resté stable.
Les prix sont restés élevés, avec une hausse de 13% sur un an (à juillet 2011), malgré un ralentissement à partir de juin où la hausse annuelle était de 13,9%. Ce phénomène a affecté toute la région Ile-de-France, y compris Paris où l'augmentation mensuelle des prix (+1,7%, entre mai et juin 2011), a été ramenée à 1,1% en juillet.
En rythme annuel, les prix dans la capitale ont augmenté de 22,9% en juin 2011 et de 21,8% en juillet. Dans les départements franciliens, les prix des appartements anciens affichent une hausse mensuelle de 1,4% (mai à juin 2011) et de 1% (en juillet).
En rythme annuel le prix des appartements a progressé de 17,7% en juin, et de 16,7% en juillet.Les prix des maisons affichent des hausses plus modestes, avec une augmentation annuelle moyenne de 6,8% en juin et de 6% en juillet.
Source : batirama.com / AFP