Pour l'Insee, "le niveau d'endettement des ménages et les modes de distribution du crédit par les banques semblent prémunir la France des excès qui ont conduit à la formation d'une bulle aux Etats-Unis ou en Espagne".
"Les conditions financières offertes aux ménages (taux d'intérêt sur les crédits, durée d'endettement) leur ont permis de s'adapter à la hausse des prix", souligne cette étude intitulée "les prix immobiliers en France: une évolution singulière".
Selon l'Insee, la capacité d'achat des ménages français "ne s'est pas significativement dégradée pendant la crise et a même été quelque peu accrue par la baisse des taux d'intérêt".
Cela s'explique, toujours d'après l'Insee, par le fait que "les banques françaises sont relativement sélectives dans l'octroi de prêts aux ménages, et les mécanismes d'extraction hypothécaire, c'est-à-dire la transformation des plus-values immobilières en endettement nouveau, sont peu développés".
Ainsi, alors que les crédits à taux variables connaissent un faible développement en France, "les crédits immobiliers sont accordés en fonction de la capacité d'achat des ménages et non de la valeur du bien acquis", rappelle l'Insee.
Source : batirama.com / AFP