En effet, depuis la fin 2010, "les taux d'intérêt se sont stabilisés et ne sont plus de nature à compenser la hausse des prix dans l'ancien comme dans le neuf", souligne une étude réalisée, en anglais, par la banque HSBC intitulée "Menaces sur le boom de l'immobilier français: l'augmentation des prix a commencé à peser sur la solvabilité des ménages".
"La solvabilité des ménages s'est dégradée comme la prime de risque d'un investissement.Depuis le début de l'année 2011, cette dégradation s'est accélérée avec la remontée des taux d'emprunt et des rendements des OAT (obligations assimilables du Trésor) à 10 ans", écrit Mathilde Lemoine, directeur des études économiques de HSBC France.
Pour Mathilde Lemoine "la crise est effacée mais les prix continuent de croître" car "les subventions comme la faiblesse des taux d'emprunt immobilier ont eu un effet particulièrement positif sur la demande de logement en France".
Source : batirama.com / HSBC