DTU 40.25 – Couverture en tuiles plates en béton

DTU 40.25 – Couverture en tuiles plates en béton

Pour des bâtiments situés à plus de 900 m d’altitude, la conception et la réalisation d’une couverture en tuiles plates en béton doivent tenir compte des conditions climatiques locales.




Domaine d’application

 

Le DTU 40.25 « Couverture en tuiles plates en béton » donne les spécifications de mise en œuvre des couvertures réalisées à l’aide de tuiles plates en béton.

 

Il s’applique à tous les bâtiments situés en France métropolitaine, quelle que soit leur destination. Pour des bâtiments situés à plus de 900 m d’altitude (autrement dit, en climat de montagne), la conception et la réalisation d’une couverture en tuiles plates en béton doit faire l’objet d’une étude particulière tenant compte des conditions climatiques locales

 

La version en vigueur de ce DTU, à la publication de cette fiche, est celle de décembre 1984.

 

Matériaux visés

 

Les exigences que doivent respecter l’ensemble des composants nécessaires à la mise en œuvre d’une couverture en tuiles plates en béton (tuiles, supports de couverture admissibles, fixations, mortiers, métaux, écrans, etc.) sont données dans le chapitre 2 de la partie 1 du DTU 40.25.

 

Mise en œuvre : l’essentiel

 

Les pentes minimales admissibles pour une couverture en tuiles plates en béton sont déterminées selon la zone d’application de la construction (1, 2 ou 3), la situation du bâtiment (protégée, normale ou exposée) et le recouvrement minimal des tuiles.

 

Les divers cas sont rassemblés dans le tableau présenté dans le paragraphe 3.1 de la partie 1 du DTU 40.25. Une étude spécifique doit être réalisée pour des rampants de longueur supérieure à 8 m.

 

Le bon positionnement de la tuile doit resulter de l’accrochage du ou des tenons sur la face amont du liteau. Ce dernier peut être :

 

  • En bois : les tuiles doivent reposer sur un litonnage en bois, sur trois appuis au minimum. La fixation des éléments du litonnage à chaque intersection d’un chevron et d’un liteau se fera à l’aide d’une pointe ou d’une agrafe. La section des liteaux dépend de l’écartement maximal entre appuis des supports, de l’entraxe de pose des liteaux et de la charge équivalente répartie ;
  • métallique : les tuiles sont posées sur des cornières. L’épaisseur et la largeur des ailes dépendent de la portée et des charges.

 

Les tuiles doivent être posées à joints croisés. Un jeu doit être imperativement respecté entre chaque tuile afin de ne pas les bloquer entre elles. Elles peuvent être hourdées au mortier.

 

La fixation des tuiles au support est réalisée par clouage ou à l’aide d’un crochet par tuile. Le dimensionnement se fera en fonction de la pente, de la situation du bâtiment (protégée, normale ou exposée) ainsi que de l’ouvrage concerné (rive, égout ou partie courante). Le tableau présenté dans le paragraphe 3.3.2 de la partie 1 du DTU 40.25 rassemble les diverses conditions.    

 

Le DTU 40.25 traite également de la mise en œuvre des ouvrages particuliers, notamment :

  • l’égout : il peut être droit ou biais. Dans le premier cas, le premier rang de tuiles (courtes) en zone d’égout est accroché en partie haute sur le premier liteau, la partie basse sur un liteau ou une chanlatte formant basculement. Dans le second cas, les tuiles sont tranchées parallèlement à la ligne d’égout.
  • les rives : lorsqu’elles sont de tête, avec dépassement de mur ou non. Dans le premier cas, le dernier rang de tête est recouvert soit d’un solin en mortier, soit d’un filet en mortier recouvert d’une garniture métallique et d’une bande de solin. Dans le deuxième cas, les rives de tête peuvent être constituées par des faîtières en béton spéciales ou une garniture métallique. Les rives peuvent également être latérales ;
  • le faîtage : 4 cas peuvent se présenter :
    •  le faîtage droit hourdé : la ligne de faîte est recouverte de faîtières soit disposées jointivement bout à bout, soit à glissement ou à emboitement. La fixation des faîtières se fait au mortier, par clouage, par pannetonnage, par crochetage ou par tirefonds. Selon le cas, le joint entre faîtières peut être réalisé avec un recouvrement de 10 cm avec joint de mortier ou un recouvrement plus faible avec interposition d’un complément d’étanchéité ;
    • le faîtage droit à sec : entre le dernier rang de tuiles et le faîtage, des bandes de recouvrement préfabriquées sont intercalées et fixées au faîtage. Elles peuvent être en zinc ou en matériaux spécialement adaptés à cet usage ;
    • le faîtage droit préfabriqué : en général, cette disposition est sous Avis technique ;
    • le faîtage biais : les prescriptions sont communes à celles de mise en œuvre des arêtiers.

 

En cas de présence nécessaire d’un écran, et quel que soit le cas considéré, il est indispensable que de l’air circule entre le dessous des tuiles et la face supérieure de l’écran.

 

Les écrans interposés entre le comble et la face interne des tuiles de couverture peuvent se présenter de différentes manières :

  • souple  (cf DTU 40.29) ;
  • rigide en bois ou en matériau dérivé du bois.

 

Quant à l’isolation thermique le long des rampants, la mise en œuvre devra assurer une lame d’air d’épaisseur minimale de 2 cm.

 

Une ventilation de la sous-face des tuiles doit impérativement être assurée. Selon le cas considéré, le DTU 40.25 propose plusieurs solutions de mise en œuvre.

 

N.B. : Cette fiche rapporte l’essentiel du DTU 40.25. Elle ne se substitue en aucun cas à ce document normatif. Pour tout complément souhaité sur ce type de mise en œuvre, consultez le DTU disponible auprès de l’AFNOR ou du CSTB.

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