Rencontre au sommet entre Hollande et Chanut
                     Batirama       
                       16/02/2015                                    
Article mis à jour le 16/02/2015        
                                                        Concurrence de la GSB, apprentissage, compte pénibilité… la rencontre entre le président de la République et celui de la FFB a permis d’évoquer de nombreux sujets sensibles.                                                  Publi-Information                             
                               
                                              
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     De cet entretien direct et constructif, il ressort que notre secteur est bien une priorité pour François Hollande et le gouvernement. Seules une activité stable, une concurrence saine et une confiance retrouvée dans le Bâtiment permettront le retour de la croissance dans notre pays. D’autres points d'étapes et rendez-vous sont prévus prochainement ! »
      
     Parmi les principaux sujets évoqués :
      
     
La réhabilitation et les travaux de rénovation énergétique. 
Constatant que les 
mesures prises, et 
notamment le CITE (
Crédit d’impôt pour la transition 
énergétique), ne 
sont pas 
suffisamment connues par les clients 
voire des 
entreprises, le 
Président de la 
République va demander au 
Ministre de 
l’Écologie de 
veiller à la promotion des 
mesures. De plus, 
il a 
souhaité que soient examinées en 
urgence les 
conséquences de 
l’instruction fiscale permettant aux 
GSB (
Grandes Surfaces de 
Bricolage) 
d’intervenir dans le champ des 
travaux réservés en 
principe aux 
entreprises.  
    
     
La fraude aux travailleurs détachés. 
Le 
Président de la 
République s'est félicité de 
l’instauration prochaine de la carte 
d’identification professionnelle destinée aux 
salariés et aux 
intérimaires intervenant sur les 
chantiers, y 
compris dans le cadre du 
détachement européen. Il a 
assuré à Jacques 
Chanut que des 
contrôles seraient lancés très vite et 
très largement pour 
lutter contre la 
fraude au 
détachement, 
véritable fléau pour la Profession. Il 
s’est dit convaincu que seules des actions fortes 
permettront de 
rétablir une concurrence 
loyale en 
préservant les 
entreprises respectueuses du 
droit et de 
l’emploi.  
    
     
La pénibilité. 
François Hollande a 
parfaitement conscience de 
l’impossibilité pour les 
entreprises de 
Bâtiment de 
procéder à un 
suivi administratif. 
Toutes les solutions 
seront étudiées pour ne pas 
ajouter de 
contraintes aux 
entreprises.  
    
     
Les collectivités locales. 
Le Président de la République souhaite multiplier les interventions 
auprès des 
collectivités locales pour 
qu’elles débloquent les 
opérations actuellement gelées. Il envisage 
même des 
incitations aux 
maires bâtisseurs qui 
relanceraient l’investissement.  
    
     
L’apprentissage. 
François Hollande, 
s’est engagé 
à ce 
que les décrets concernant les simplifications d'embauche des 
apprentis mineurs soient publiés dans les plus 
brefs délais. Il 
demande que soit examinée la proposition de la 
FFB d’intégrer les formations obligatoires dès l’apprentissage. À 
ce titre, 
il a pris un nouveau 
rendez-vous avec Jacques 
Chanut pour 
relancer de 
façon forte et massive 
l’apprentissage dans le 
Bâtiment.  
    
     
La modernisation du dialogue social. 
Jacques 
Chanut a 
rappelé que la 
modernisation du 
dialogue social ne 
devait pas se faire en 
ajoutant des 
contraintes supplémentaires pour les 
TPE par la 
mise en place de commissions 
régionales paritaires aussi inutiles que coûteuses "  
    
     
Source : batirama.com                        
argent
Pour les travailleurs détachés il serait bon de savoir pourquoi ils y en a autant alors que la France a trois millions de chômeurs (ce qui n'excuse pas les fraudes). Pour les apprentis on veut former des apprentis sur deux ans à 35 h semaine, alors que par le passé c'était trois ans à 45 h semaine et en plus pour avoir bonne conscience on abaisse la qualité des diplômes et l'on n'est plus capable de former des apprentis autonomes un jour viendra si l'on continue il faudra une formation spécifique avec diplôme pour chaque tache a accomplir dans un même ouvrage. Et puis pour couronner le tout on impose un compte pénibilité aux employeurs qui est ingérable dans la pratique. Décidément en France on marche sur la tête et veut nous faire croire que l'on simplifie nos taches.