Moderne, mais pourtant ancien, le béton cellulaire autoclavé est performant et séduit, à juste titre, de plus en plus d'utilisateurs… le point sur ses atouts qui vont enfin le faire décoller.

Le procédé de fabrication du béton cellulaire, appelé également BCA (Béton Cellulaire Autoclavé), confère à ce matériau une forte porosité (80 % d'air et 20 % de matière). D'où des propriétés appréciées des constructeurs : sa légèreté (370 à 550 kg /m^₃), son pouvoir d'isolation thermique (l = 0 .10 W/mK), acoustique (en 25 cm : R^_rose= 47 dBA). N'oublions pas la solidité nécessaire (Rc^_³ 30 kg/cm^₂) et suffisante pour la réalisation d' ouvrages neufs de la maison individuelle, jusqu'au bâtiment industriel, et encore dans le domaine de la rénovation, où les contraintes de poids sont essentielles.

 

Forte progression avec la RT 2005

 

Le béton cellulaire est fabriqué à partir de matériaux minéraux naturels : du sable blanc très pur, de la chaux, du ciment, de l'eau et un agent d'expansion en très faible quantité, responsable de la formation des cellules d'air, d'où l'appellation de béton cellulaire. Le marché français, selon Christian Guegan, Directeur technique de Xella Thermopierre, est plus modeste, voisin de 2, 5 % des constructions neuves, mais depuis la RT 2000, le marché est en progression et doublera d'ici 2010. L'expérience de ce produit en terme d'isolation répartie (monomur) apportera aux constructeurs une réponse adaptée aux exigences actuelles et futures en termes de thermique, d'acoustique ou d'incendie.

Source: batirama.com / Hubert Koenig

 

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