Light + Building 2014 : les Leds sont partout !

Light + Building 2014 : les Leds sont partout !

La lumière passe du simple éclairage à la gestion du bien-être, à la création d'atmosphères et devient partie intégrante des thérapeutiques en hôpital.




L'édition 2014 du salon Light + Building marque le triomphe des Leds. Il y a deux ans, on sentait encore quelques réticences chez certains fabricants de luminaires. La restitution des couleurs par les Leds n'était pas parfaite.

 

 

  1. Les LEDs doivent être alimentées en courant continu par des drivers qui modifient le courant alternatif fourni par le réseau. Doc. Tridonic

 

Certains types d'éclairages de très grandes puissances, comme l'éclairage des stades pour des retransmissions télévisées, n'étaient pas accessible au Leds. Tout cela est derrière nous. Désormais, les Leds sont partout.

 

 

  1. Les LEDs sont désormais diponibles pour toutes sortes d’emplois. Tridonic est devenu leader du marché du “signage” : les enseignes et publicités réalisées à partir de LEDs, en remplacement des traditionnels néons. Doc. Tridonic

 

Une Leds est un semi-conducteur, un petit bout d'électronique, de forme plutôt plate. Pour émettre de la lumière visible, cet électronique est recouverte d'une couche de phosphore qui lui donne son aspect jaune caractéristique.

 

Le triomphe des Leds

 

 

  1. L’éclairage public est conquis par les LEDs. Tous les fabricants, dont Philips, proposent des condélabres d’éclairage public portant des LEDs de puissance dans des optiques spécifiques. Doc. P. Poggi

 

 

Au-dessus de cette couche de phosphore, prend place la loupe, une première optique qui diffuse la lumière. Principale caractéristique du système : c'est un éclairage par points lumineux. Les fabricants de luminaires ajoutent donc des optiques supplémentaires pour recréer l'aspect lumineux continu auquel les tubes fluorescents, par exemple, nous ont habitués depuis des décennies

 

 

  1. L’association Zhaga œuvre à la standardisation du raccordement des LEDs, de manière à ce qu’elles soient interchangeables d’une marque à l’autre. Doc. P. Poggi

 

Une Leds doit être alimentée en courant continu, il faut donc un convertisseur, dit aussi « driver », qui convertit le courant alternatif du réseau en courant continu à la bonne tension. General Electric Lighting, Tridonic, Osram, Philips sont les spécialistes de leurs drivers et de leur intégration.

 

Les Leds peuvent être fixées sur tous types de supports : alignées sur des bandes souples, disposées en cercles concentriques sur un culot rigide, etc. Leur grand avantage outre leur immense durée de vie comprise entre 25 000 et 50 000 heures selon les modèles, est leur faible consommation. Osram et Philips présentent à Light + Building de nouveaux modèles.

 

Le marché se trouve à un carrefour technique. D'une part, il existe une immense base installée de luminaires domestiques et tertiaires, dont les formes et les optiques ne sont pas forcément les meilleures pour les Leds.




Vers une standardisation du raccordement

 

 

  1. La ligne droite fait fureur. Avec le luminaire Flow LED, Regent propose une solution de 3,6 m de long. On peut en juxtaposer autant que nécessaire. Doc. Regent

 

Mais lorsque la source lumineusel'ampoule incandescente, le tube, … - tombe en panne, il n'est pas concevable de remplacer le luminaire en entier. Les fabricants imaginent donc des intégrations qui s'adaptent parfaitement aux formes des sources existantes : des ampoules de leds, des tubes de leds, …

 

D'autre part, pour les nouvelles installations, les fabricants conçoivent des luminaires spécifiques, dont l'optique est adaptée aux caractéristiques des Leds. La transition entre l'imitation des formes anciennes et la généralisation des nouveaux luminaires prendra des décennies.

 

 

 

  1. Les Leds peuvent s’encastrer, tourner le coin des parois, etc. la liberté des formes est quasi-totale. Doc. P. Poggi

 

Un effort de standardisation des formes est en cours sous l'impulsion de l'association internationale Zhaga. Lorsque l'on change une ampoule aujourd'hui, on ne se préoccupe pas de sa marque. Dés lors que la nouvelle ampoule a le bon diamètre de pas de vis, elle s'adaptera naturellement à la place de l'ampoule existante.

 

 

 

  1. Super G de Prolicht est un luminaire courbe, disponible en 3000 ou 4000 Kelvins. Doc. P. Poggi

 

En fait, depuis plus d'un siècle, les fabricants se sont mis d'accord sur des formes standards. Ce n'est pas encore le cas pour les Leds. Jusqu'à présent, si l’une d’elle tombe en panne, il faut la remplacer par une autre de la même marque et du même modèle que la précédente.

 

Tout le travail de l'association Zhaga (www.zhagastandard.org) consiste à développer des raccordements standards pour permettre le remplacement d'une source Led de marque X par une autre de marque Y, sans difficulté. L'association a déjà standardisé 7 spécifications de raccordement.

 

De nouvelles formes de luminaires

 

 

Doc. P. Poggi

 

Plusieurs formes de luminaires adaptées aux Leds sont mis en évidence à Light + Building. Premièrement, elles permettent des formes extrêmement fines. Quantité de fabricants, depuis LG jusqu'à Waldmann montrent des lampes de bureau au design très épuré.

 

D'autres fabricants, comme le suisse Regent avec son luminaire Flow Led, favorisent la ligne droite, fine et pratiquement sans limite de longueur, dont raffolent les architectes, hypnotisés par une ligne de fuite sans fin.

 

Flow Led est un luminaire sans ombre portée, grâce à SLA (Spread Light Applicator), une technologie de diffusion de lumière tout à fait particulière. Flow Light est disponible en version suspendue ou collée au plafond, jusqu'à 3,6 m de long, avec un ratio d'efficacité de 102 lm/W (lumen par Watt).

 

Ces technologies se prêtent bien aux formes courbes. L'autrichien Prolicht, par exemple, montre « Super G », un superbe luminaire serpentant au plafond. Super G est disponible en deux températures de couleurs 3000 Kelvins (1150 mm par élément) ou 4000 Kelvins (1750 mm) par élément, et en quatre angles de dispersion radiante : 120, 90, 72 et 51°.

 

Le concepteur peut combiner températures de couleurs et angles de dispersion en enchaînant les éléments Super G. Comme les Leds chauffent beaucoup moins que les anciennes sources lumineuses, l'encastrement des luminaires est facilité. Si bien que lignes droites et formes courbes sont proposées en suspendu, en version collée au plafond et en encastré.




Bureaux : le règne des lampadaires sur pieds

 

En bureaux, la tendance est aux luminaires sur pieds. Waldmann, Xla et Regent en proposent de superbes modèles. Tous associent un éclairage direct vers le bas sur la surface de travail à un éclairage diffus vers le plafond.

 

Regent propose même deux versions de son lampadaire Tweak Cld Led : avec un ou deux luminaires pour le cas deux bureaux sont disposés face à face. Tweak Cld Led embarque plusieurs fonctionnalités remarquables : Slyder® switch, un interrupteur tactile qui permet la variation de l'intensité en glissant le doigt vers le haut ou vers le bas ; SensoDim®, un interface multifonctions ; AloneAtWork®, une solution de pilotage automatique pour les bureaux paysager.

 

 

Doc. P. Poggi

 

Imaginez un grand bureau une seule personne s'attarde le soir au travail. Si son seul lampadaire est allumé, la pièce est plongée dans la pénombre. AloneAtWork®, ® détecte que les autres luminaires sont éteints et, dans un rayon de 20 m autour du luminaire en fonctionnement, il allume les autres lampadaires à une faible intensité, suffisante cependant pour dissiper tout sentiment de vague angoisse.

 

Soigner avec la lumière

 

Autre grande évolution, mise en oeuvre notamment par Waldmann et Regent : la gestion dynamique de la lumière. Des travaux entrepris avec des hôpitaux ont montré que si un patient était soumis à un éclairage reproduisant la lumière du jour avec sa clarté, son spectre et ses variations, sa guérison s'en trouverait accélérée.

 

 

Doc. P. Poggi

 

Regent a donc développé une solution avec l'hôpital Bethesda de Bâle. Sa gamme Torino LEDa donc été adaptée avec succès pour cet emploi. Waldmann s'est livré à un développement similaire, mais il a porté cette technologie en éclairage de bureau.

 

 

Doc. P. Poggi

 

La partie éclairage indirect de ses luminaires sur pied est capable d'une variation dynamique de la lumière de 3000 à 5600 Kelvins, de manière à créer des atmosphères favorable à la concentration et au travail des occupants du bureau.

 

 


Source : batirama.com

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