Le marché des bureaux franciliens souffre

Le marché des bureaux franciliens souffre

Le marché des bureaux francilien a poursuivi son repli au 2eme trimestre avec une baisse de 20% sur un an mais les perspectives demeurent optimistes pour 2013 selon DTZ.




Le volume de transactions a atteint 407 500 m2 au deuxième trimestre (-20%), après un recul de 24% au premier trimestre à 393 500 m2, alors que l'année 2012 avait été "tout à fait satisfaisante", avec un volume total de 2,4 millions de m2 placés.

 

Depuis le début de l'année, les commercialisations ont représenté 833 000 m2 contre un million sur la même période de 2012. "Force est de constater que le marché des bureaux franciliens s'installe dans une dynamique molle: moins de demandes côté utilisateurs, plus d'offres et des exigences plus fortes des propriétaires sur la solvabilité des candidats locataires", a commenté Magali Marton, directrice des études de DTZ, société de conseils en immobilier d'entreprise.

 

"Le marché s'est progressivement grippé. Pour autant, nous percevons sur le marché parisien les raisons d'un optimisme mesuré et confirmons notre pronostic d'un volume de transactions de 2 millions de m2 pour l'année 2013", a-t-elle poursuivi.

 

DTZ a constaté au deuxième trimestre un "décrochage du marché" essentiellement sur les surfaces supérieures à 5 000 m2 ainsi que, "fait rarissime" selon la société de conseils, sur les petites surfaces. Un seul mouvement a concerné une surface supérieure à 20 000 m2.

 

"Le recul de la demande sur les petites surfaces est en prise directe avec une conjoncture dégradée et une attitude de plus en plus prudente des propriétaires qui demandent davantage de garanties, allongeant ainsi les délais de négociation", a relevé DTZ.

 

Sur les grandes surfaces, les mouvements ont été moins nombreux (12 transactions) et ont porté sur des superficies plus petites (environ 11 000 m2).DTZ a constaté que le croissant Ouest de la région était "le seul marché à échapper au ralentissement" grâce au bail pour 38 000 m2 de bureaux signé par General Electric à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

 

En revanche, il a noté un repli de 3% dans le centre de Paris, de 4% à La Défense, une chute de 45% en deuxième couronne et de 51% en première couronne. L'offre immédiate a légèrement augmenté (+1%) à 3,7 millions de m2, avec un taux de vacance de 7,4% (entre 10% à 17% dans le centre de Paris). Les deux-tiers des livraisons d'immeubles neufs ou restructurés "sont venus gonfler le stock immédiat faute de locataire".

 

Du coup, les investisseurs et les promoteurs font preuve d'une "très grande prudence" dans le lancement de nouveaux projets avec seulement 300 000 m2 mis en chantier au premier semestre contre 990 000 m2 sur l'ensemble de 2012.




Source : batirama.com / AFP

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