La cité U d'Antony va être réhabilitée

La cité U d'Antony va être réhabilitée

Devenue vétuste, la résidence universitaire Jean Zay d'Antony (Haut-de-Seine) va être réhabilitée dans le cadre d'un accord prévoyant la création de 4.200 logements dans le département.




L'accord, acté entre l'Etat, le département, la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB) et la ville d'Antony prévoit notamment la réhabilitation ou la reconstruction de 1.080 logements de la résidence Jean Zay, au terme d'années d'incertitude.

 

La justice avait annulé en mai 2012 un protocole d'accord relatif à la réhabilitation et au redéploiement des résidences universitaires Jean Zay d'Antony et Vincent Fayo de Châtenay-Malabry, à la suite d'une procédure lancée par l'association des amis de la résidence universitaire d'Antony (Aarua).

 

L'arrêté de transfert de propriété des lieux, de l'Etat à la CAHB, avait également été annulé. La démolition entamée en 2010 d'une partie du site, une des plus grandes cités universitaires d'Europe, avait par ailleurs provoqué des remous avec la région Ile-de-France.

 

Dans le nouvel accord, l'un des bâtiments historiques de la résidence, le "A", dont la capacité s'établit à plus de 300 places, sera réhabilité sous la houlette de l'architecte Jean Nouvel. Le traitement du reste du site passe par une "reconstruction - démolition", selon l'accord, "à compter de 2013".

 

"Près de la moitié de la population du quartier sera étudiante", promet le maire (UMP) d'Antony, Jean-Yves Sénant, évoquant un lieu qui prendra en compte le facteur "environnemental".

 

Construite dès les années 50 et fréquentée par des étudiants devenus célèbres comme Lionel Jospin, la résidence n'avait jamais bénéficié de remise en état conséquente. "Le parc (...) était constitué de chambres de 9 m2 ne disposant pas de sanitaires intérieurs", rappelle ainsi l'accord.

 

Outre la résidence Jean Zay, le protocole signé entre les collectivités, qui couvre la période 2013-2019, doit permettre la création de 1.200 logements en "privilégiant" l'agglomération des Hauts-de-Bièvre, pour compenser les démolitions à Antony, et quelque 3.000 autres répartis dans les Hauts-de-Seine.

 

"Le ministère de l'Enseignement supérieur a souhaité privilégier l'intérêt général des étudiants, qui seraient perdants dans un long contentieux juridique bloquant les travaux sur la résidence", a précisé la ministre Geneviève Fioraso. Selon le ministère, la pénurie de places pour les étudiants en Ile-de-France est évaluée à 16.000 logements.




Source : batirama.com / AFP

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