Le ministère de la Défense présente son futur siège

Le ministère de la Défense présente son futur siège

Le ministère de la Défense a dévoilé mardi les plans du " Pentagone français ", son futur siège à Balard, dans le XVe arrondissement de Paris.




 

Le bâtiment central sera composite, à la fois "régalien, monumental" mais aussi "discret, furtif" et écologique, selon son concepteur Nicolas Michelin. Cette "enceinte stratifiée" occupera 5 hectares sur les 16,5 hectares que compte l'ensemble du site.

 

Le plus gros chantier à Paris depuis quinze ans

 

Côté boulevard Valin, elle offrira une longue façade blanche à strates horizontales alternant transparence et opacité. La porte d'entrée, comme une brèche, sera monumentale.

 

Dans l'enceinte, des bâtiments sur pilotis seront répartis autour de patios. La végétation recouvrira les deux tiers du sol.

 

Côté boulevard périphérique, la façade disparaîtra "de façon furtive": on ne verra que la toiture métallique plongeante.

 

Le ministère est conçu comme une "machine naturelle": grâce à sa toiture solaire et son plan en cour-jardin, le bâtiment fonctionnera de façon autonome dix mois par an.

 

Le projet Balard prévoit également la rénovation de l'actuelle Cité de l'Air et la construction d'immeubles de bureaux sur la partie "Corne ouest" qui a été confiée à l'architecte Jean-Michel Wilmotte. C'est le groupe Bouygues qui a été choisi le 17 février pour mener, dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP), cette vaste opération, le plus gros chantier à Paris depuis quinze ans.

 

Le but est de regrouper près de 9.300 militaires et civils du ministère de la Défense, actuellement dispersés sur une quinzaine de sites. Le chantier doit démarrer en 2012 et le déménagement du ministère dans le bâtiment central est prévu fin 2014.

 

Un contrat de partenariat public privé de 3,5 milliards d'euros (hors taxes) sur 27 ans

 

Le montant total du contrat de partenariat public privé est évalué à 3,5 milliards d'euros (hors taxes) sur 27 ans. L'Etat ne déboursera rien au départ, mais il devra payer à compter de 2014 une redevance annuelle de 130 millions d'euros (hors taxes) jusqu'en 2041. Elle comprendra les coûts de construction, les frais financiers, l'entretien et la maintenance des bâtiments, les réseaux informatiques, les services divers comme le jardinage, la restauration, le nettoyage, le gardiennage.

 

Bouygues concourait avec Nicolas Michelin et Jean-Michel Wilmotte. Il était en concurrence avec le groupe Vinci qui faisait équipe avec l'architecte Dominique Perrault, et avec le groupe Eiffage associé à l'architecte britannique Norman Foster.

 

Source : batirama.com / AFP

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