Crédit d’impôt portes et fenêtres : la profession en colère

Crédit d’impôt portes et fenêtres : la profession en colère

Après avoir annoncé la suppression du crédit d’impôt CITE pour les fenêtres, portes et volets, le ministère a corrigé sa position et envisagerait une sortie en 2019.




Le gouvernement envisage désormais une réduction progressive du taux du crédit d'impôt CITE en 2018 pour une sortie du dispositif en 2019. Une annonce qui repose sur "la prétendue moindre performance énergétique des travaux de remplacement de fenêtre", s’insurge la profession réunie.

 

En effet, les organisations professionnelles de la filière fabricants et installateurs de fenêtre, portes et volets*, récusent dans un communiqué « les idées reçues véhiculées par le ministère de la transition écologique et solidaire qui discréditent l’efficacité énergétique de la rénovation des fenêtres ».

 

Selon ces derniers, les arguments utilisés « mauvais rapport coût/bénéfice » et « faibles économies d’énergie » sont des arguments fallacieux contre lesquels ils ont déjà fourni à maintes reprises toutes les réponses fiables et appropriées.

 

L’efficacité démontrée du remplacement des fenêtres

 

En effet, reprennent les professionnels concernés, de nombreuses réunions avec les différents ministères (ministère de la transition écologique et solidaire, cohésion des territoires, finances) ont eu lieu afin de présenter plusieurs études qui démontrent l’efficacité énergétique du remplacement de fenêtres ainsi que l’importance de la rénovation pour la filière et donc la nécessité du maintien dans le champ du CITE.

 

L’efficacité énergétique du remplacement de fenêtre est démontrée pour la profession qui rappelle que le remplacement des anciennes fenêtres par des fenêtres performantes permet de réduire les besoins de chauffage jusqu’à 30%.

 

En valeur absolue, cette réduction peut représenter jusqu’à 60 kW/m2/an soit plus de 25% de l’amélioration nécessaire pour porter un logement de 300 à 80 kW/m2/an.

 

Une filière discréditée ?

 

Le discrédit de la filière propagé par les déclarations du ministère de la transition écologique et solidaire est un très mauvais calcul financier pour le gouvernement, précisent les professionnels.

 

Ces derniers rappellent que la filière menuiserie extérieure est une filière d’excellence française, forte d’environ 1 200 ETI et PME industrielles, fabricants de fenêtres et de composants, ainsi que 51 000 PME et artisans, fabricants et installateurs répartis dans tous les territoires.

 

"Elle est aussi la première famille RGE avec 32 000 entreprises certifiées. L’ensemble représente près de 180 000 salariés. Cette filière innove, investit et crée des emplois, son premier marché (plus de 70%) est la rénovation, elle doit donc être soutenue et non pas dénigrée » conclut-elle dans son communiqué.

 

*FFPV, SNFA, UFME, FFB SNFPA, FFB Union des métiers et Union des métiers du bois

 



Source : batirama.com

1 Commentaire
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  • par francis voillemin
  • 25/09/2017 21:14:29

Je suis artisan menuisier non-RGE, je n'ai pas voulu engraisser Qualibat. Enfin le gouvernement c'est décidé à arrêter de distribuer de l'argent public pour du travail bâclé. RGE n'est pas un label de qualité et les audits sont fantoches, cela fera du ménage dans la profession.

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