Traitement de l’amiante : 11 premiers projets soutenus par l’Etat

Traitement de l’amiante : 11 premiers projets soutenus par l’Etat

La ministre du Logement a dévoilé les 11 lauréats retenus dans le cadre du Plan Recherche et Développement Amiante. Ils se partageront 1,4 million d’euros pour finaliser leurs innovations.




A l’issue des cinq premiers appels à projets lancés en 2016 par le Plan Recherche et Développement Amiante (PRDA) visant à soutenir des méthodes et technologies innovantes dans le traitement de l’amiante, onze lauréats ont été présentés le 6 février par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement.


Trois techniques concernent la détection et de la mesure de l’amiante dans l’air : Plasmiante du Bureau de Recherches Géologiques et Minières : filtre à plasma pour la détection en temps réel d’amiante en suspension (200 000 euros) ; Automet de l’Institut Technique des Gaz et de l’Air : automatisation de la détection des fibres d’amiante dans l’air par microscopie électronique en transmission analytique (140 000 euros) ; Notons enfin, Preapanalys-Foremp de l’Institut Technique des Gaz et de l’Air : méthode innovante pour le comptage des fibres en cas de très fort empoussièrement (100 000 euros).

 

Un système a été retenu dans le cadre des interventions en présence d’amiante pour supprimer ou limiter l’émission de fibres d’amiante ; il s’agit de Secur’Amiante de la sarl Secur’Amiante, un caisson de confinement local pour des petits travaux en présence de matériaux amiantés (48 500 euros).

 

Collecte et stockage de déchets amiantés, détection et suppression de fibres

 

Dans la collecte et le stockage des déchets amiantés, la Société Nantet a été récompensée pour Amiabox, un container de stockage sécurisé pour les petites quantités de déchets (200 000 euros).

 

Dans la détection de l’amiante dans les matériaux, produits, équipements et composants, l’Institut Technique des Gaz et de l’Air sera soutenu pour son projet Acia Imersif, un outil d’aide au repérage des matériaux amiantés (60 000 euros).

 

Enfin pour supprimer ou limiter l’émission de fibres, 5 innovations ont été mises en lumière : Robot de désamiantage automatisé de la société S.F.T.P. : robot de désamiantage (ponçage, rectifiage) automatisé avec reconnaissance 3D (100 000 euros) ; Secca de la Société Occamiante : automatisation du traitement de sols amiantés (128 000 euros) ;

 

Les 3 autres innovations étant AS Protek de la société As Protek : système automatique de dépose d’enduit épais amianté (214 000 euros) ; Robotic Raboteuse de la société Eco-Amiante : robot de traitement des surfaces amiantées (138 500 euros) ; Teram de la société Cefasc Environnement : système de traitement des eaux polluées à l’amiante  (67 000 euros).

 

Evaluation pour une commercialisation plus rapide

 

Toutes ces innovations lauréates du PRDA pourront être examinées par la Commission nationale d’évaluation des innovations dans le domaine de l’amiante dans le bâtiment, nouvellement installée et présidée par le Professeur William Dab. Cette évaluation a pour objectif d’apporter aux professionnels un gage de performance et de sécurité pour accélérer la mise sur le marché de ces nouvelles techniques.

 


Doté de 20 millions d’euros et financé par le Fonds de Compensation de l’assurance Construction, le PRDA a lancé en janvier dernier une seconde vague d’appels à projets qui couvrent trois nouveaux domaines : l’encapsulage et le recouvrement ; les équipements de protection individuelle et les moyens de protection collective et la neutralisation des déchets amiantés.


 

Feuille de route du PRDA

 


Si l’objectif du PRDA est de réduire les coûts et délais de construction tout en respectant les normes de sécurité et de santé, l’accent sera mis pour 2017-2018 sur deux points précis, chers à la ministre du Logement.

 

Le premier concerne le renforcement des actions de Recherche et Développement confiées au CSTB pour développer avec les professionnels des prototypes de mesure de l’amiante in situ (détection, empoussièrement) et de confinement.

 

Le second porte sur l’installation de chantiers expérimentaux dans les Outre-mer qui testeront les innovations en adéquation avec les conditions climatiques locales, ce qui devrait permettre de favoriser la montée en compétence des entreprises sur place.




Source : batirama.com / F. Vergne

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