Sans une protection adaptée, vous risquez de faire face à des dégradations importantes. Voici les éléments clés et nos conseils pour concevoir un toit végétalisé performant et durable.
L'eau et les racines constituent les principales menaces de l'étanchéité d'un toit-terrasse végétalisé. Une infiltration peut entraîner des dommages structurels sur l’intégralité du bâtiment. Un système inadapté à ce type de projet ne résistera pas à la poussée racinaire.
Un dispositif d'étanchéité efficace doit donc remplir plusieurs fonctions essentielles :
Plusieurs éléments de votre projet d’installation d’un toit-terrasse végétalisé méritent d’être passés en revue. Chacun de ces composants joue un rôle fondamental pour une étanchéité fiable sur le long terme. N’oubliez pas de prévoir des matériaux légers et fins, ainsi que des plantes qui résistent bien aux aléas climatiques.
Le choix de cette membrane est plus que déterminant pour l’efficacité de votre étanchéité. Nous vous recommandons d’opter pour des membranes à base de bitume modifié. Elles se déclinent en rouleaux ou en feuilles. Pour la mise en place, elles sont soit à souder, soit autoadhésives ou à fixer mécaniquement. Vérifiez bien la présence d’une protection anti-racine, car elles existent sans.
Vous avez une autre possibilité, les membranes synthétiques en TPO (thermoplastique) ou en EPDM (terpolymère). Il s’agit de bâches indéchirables et imputrescibles. Ces solutions résistent parfaitement aux variations climatiques et aux agressions biologiques.
Un excès d'eau sur le toit-terrasse peut endommager la végétalisation et peser dangereusement sur la structure. Un système de drainage adapté est fondamental. Dans l’idéal, il permet d'évacuer efficacement l'eau en excès tout en retenant l'humidité nécessaire aux plantes.
Le système de drainage se compose de granulats ou de nattes drainantes synthétiques. Le choix dépend des différentes contraintes de votre projet (pente, climat). La couche drainante évite alors les risques de surcharge et de stagnation de l’eau de pluie. Le système peut être complété par des crépines qui garantissent un écoulement rapide de l’eau, même lors de fortes précipitations.
Le substrat n’est pas un simple terreau. Il constitue le support de culture pour les végétaux de votre toit-terrasse et son rôle va bien au-delà. Il doit être spécifiquement formulé pour répondre aux contraintes techniques d’une toiture végétalisée.
Son poids, une fois gorgé d’eau, ne doit pas dépasser la charge admissible de la structure porteuse. C’est pourquoi vous devez privilégier des mélanges allégés à base de perlite ou d’argile expansée, par exemple.
En plus d’être léger, le substrat doit offrir une bonne gestion de l’eau. Il retient l’eau nécessaire pour nourrir la végétation tout en assurant une évacuation efficace de l’excédent. Il contribue également à l’ancrage des racines des plantes et à la diffusion des nutriments.
Enfin, sa composition doit être durable et résistante dans le temps. Le substrat ne doit pas se tasser, il est le garant d’une couverture végétale stable et pérenne.
Nous vous partageons les malfaçons fréquentes constatées sur les ouvrages de toits-terrasses végétalisés. Ces erreurs peuvent être évitées avec un travail d’anticipation et vous épargnent des désagréments coûteux.
Négliger la pente nécessaire au toit-terrasse végétal : une pente insuffisante complique l’évacuation naturelle de l’eau.
Un toit-terrasse végétalisé réussi repose sur une étanchéité rigoureusement conçue et entretenue. En adoptant les bonnes pratiques et en choisissant des matériaux adaptés, vous garantissez une installation performante et durable. Une surveillance régulière permettra d'anticiper les problèmes et d'assurer la longévité de votre toiture végétale.