Les bâtiment verts, une aubaine pour les professionnels

Les bâtiment verts, une aubaine pour les professionnels

Selon une étude du cabinet Xerfi, la loi sur la transition énergétique représente de réelles opportunités de développement pour tous les acteurs du Bâtiment.




Avec le projet de loi sur la transition énergétique, la filière du bâtiment devrait franchir un nouveau cap dans la réduction des consommations énergétiques et des gaz à effet de serre.

 

Les signes de qualité, de plus en plus recherchés, illustrent déjà la montée en puissance des questions environnementales dans le secteur. C’est le cas des certifications HQE et BREEAM et de certains labels (ex : Effinergie) accolés aux bâtiments, dans le cadre de constructions neuves résidentielles et non-résidentielles.

 

Les professionnels du secteur valorisent aussi leurs compétences en éco-construction avec la mention Reconnu garant de l’environnement (RGE). Celle-ci est dorénavant obligatoire pour réaliser des travaux financés par l’éco-prêt  à taux zéro et le crédit d’impôt transition énergétique. Nouvelles contraintes mais aussi outils de différenciation, ces signes de qualité constituent des relais de croissance majeurs pour les acteurs de la filière.

 

Les travaux de rénovation thermique s’accélèrent

 

Cinq ans après la loi « Grenelle II », le projet de loi sur la transition énergétique va en effet faire la part belle au segment de la rénovation thermique et ainsi soutenir les spécialistes de la fabrication et installation d’isolants.

 

Ainsi, la part de ces travaux dans le logement devrait s’élever à plus de 25% du chiffre d’affaires total en 2017 (+3 points par rapport à 2013) à plus de 12 milliards d’euros, selon les experts de Xerfi.

 

La plupart des efforts se concentreront donc sur le parc existant dans l’objectif d’atteindre 500 000 rénovations annuelles. Les contraintes devraient ainsi être de plus en plus fortes, notamment pour « embarquer » la rénovation thermique dans le cadre de travaux de rénovation lourde.

 

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, les dispositifs financiers existants (éco-prêt à taux zéro et crédit d’impôt transition énergétique) sont améliorés et d’autres outils seront mobilisés comme les certificats d’économie d’énergie (CEE) et les contrats de performance énergétique (CPE).

 

Deux autres initiatives, si elles aboutissent, pourraient également dynamiser le marché de la rénovation thermique: la généralisation du tiers financement au sein de structures locales de service public de l’efficacité énergétique et l’accomplissement du projet de la Société de financement de la transition énergétique (SFTE).

 

Ce projet, susceptible de bénéficier de financements européens du plan Juncker, propose de mobiliser 70 milliards d’euros en dix ans pour soutenir la rénovation énergétique de bâtiments publics.

 

Les acteurs du neuf anticipent les futures normes

 

Dans le neuf, la mise en place de la RT 2012 est encore récente (janvier 2013) et les opérateurs sont encore dans une phase d’apprentissage des bonnes pratiques. Toutefois, les acteurs doivent monter rapidement en compétences face aux nouvelles obligations mais aussi anticiper les exigences futures.

 

En effet, la loi sur la transition énergétique encourage la création de bâtiments à énergie positive. A ce titre, plusieurs projets sont en cours. Par exemple, les bureaux à énergie positive de Bouygues Immobilier (Green Office), d’abord lancés à Meudon (92) en 2011, ont depuis été développés dans plusieurs villes. Ces bureaux produisent leur propre énergie tout en assurant le confort des occupants et en garantissant les charges à travers un CPE associé.

 

Les actions d’aujourd’hui préparent le terrain de demain

 

Dans un tel contexte, les opérateurs multiplient les initiatives autour de trois grands axes. D’abord, des nouvelles méthodes de travail voient le jour pour intégrer les questions environnementales dans toutes les étapes de la construction (de la conception à la gestion des déchets).

 

Ensuite, l’innovation joue un rôle majeur dans l’éco construction. Les fabricants de matériaux de construction notamment se tournent vers des solutions naturelles, comme Isover (Saint-Gobain) qui commence à proposer des produits biosourcés. Enfin, des partenariats se développent pour proposer des nouveaux produits et soutenir des projets innovants, en particulier dans le domaine de la ville durable.

 

A titre d’exemple, la création d’éco-quartiers mobilise des acteurs du bâtiment mais aussi des technologies de l’information, des équipements et des services d’efficacité énergétique.

 

Issygrid, premier réseau français de quartier intelligent à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a ainsi rassemblé, entre autres, les géants Alstom, Bouygues, ERDF, Microsoft, Schneider Electric et Total.

 

Photo : eco quartier Confluence Lyon




Source : batirama.com

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