Et si vous deveniez couvreur lauzier ? Découvrez deux parcours de formation


L’association nationale des Artisans Lauziers Couvreurs (ALC) propose deux dispositifs pour répondre aux besoins croissants de qualification dans les métiers du patrimoine bâti. À la clé : un CQP Couvreur lauzier.




L’association nationale des Artisans Lauziers Couvreurs (ALC), en partenariat avec l’association nationale des Artisans Bâtisseurs en Pierre Sèche (ABPS), propose en 2025 deux dispositifs afin de répondre aux besoins croissants de qualification dans les métiers du patrimoine bâti. À la clé : un CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) Couvreur lauzier, spécialité rare et recherchée dans le domaine de la couverture en pierre naturelle.

 

 

 

Deux dispositifs pour un métier d’avenir

 

Une formation qualifiante

De septembre 2025 à mars 2026, les candidats peuvent intégrer une formation qualifiante menant au CQP Couvreur Lauzier, option calcaire, schiste ou phonolite. Ce parcours complet, alterne théorie, pratique en atelier et visites de chantiers, permettant d’acquérir une qualification professionnelle complète en couverture de lauzes.

 

Basée à Mende, en Lozère, l’association ALC (Artisans Lauziers Couvreurs) ambitionne de développer la filière de la couverture en lauzes naturelles afin de relever les défis de demain (relocalisation, circuits courts, impact environnemental). Ses formations spécifiques représentent une opportunité pour les professionnels du secteur comme pour ceux qui recherchent un métier qui fait sens... © ALC

 

 


Une reconnaissance de l’expérience professionnelle

Les artisans disposant d’une solide expérience dans la couverture en lauzes peuvent se présenter au CQP en candidat libre au jury de certification et des épreuves techniques organisées en novembre 2025 ou mars 2026, l'opportunité de faire reconnaître comme de valoriser un savoir-faire souvent transmis sur le terrain.

 

 

 

Deux parcours accessibles à tous

Ces dispositifs s’adressent aux :

professionnels de la couverture ou ayant une expérience dans le domaine du patrimoine (charpente, maçonnerie, taille de pierre, restauration du patrimoine…) ;

– Étudiants ou apprentis en couverture ;

– Demandeurs d’emploi ou en reconversion ;

– Personnes en situation de handicap (avec accompagnement adapté).

 

Concernant le prérequis, un niveau CAP en couverture ou trois ans d’expérience dans le domaine est demandé. Des modules de mise à niveau sont proposés aux profils issus de la charpente, la maçonnerie ou la restauration du patrimoine.

Afin d'en savoir plus sur les modalités d’inscription, le contenu de la formation et les perspectives professionnelles, un webinaire interactif est organisé le 3 juin 2025 à 17 h.

 

Depuis 2023, les spécificités géologiques et de pose du matériau phonolite ont été ajoutées au référentiel de formation et d’évaluation couvreur lauzier schiste. Quatre département sont particulièrement concernés par cette roche volcanique : l’Ardèche, le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme. © ALC

 

 

 

Un métier à haute valeur patrimoniale… et à fort potentiel d’emploi

Le métier de couvreur lauzier schiste (ou phonolite) est un savoir-faire d’exception, qui combine maîtrise technique et sauvegarde du patrimoine. Pourtant, les entreprises peinent à recruter des professionnels qualifiés, alors même qu'il représente un vivier d’opportunités avec plus de 1 200 emplois en France et une présence dans 51 départements. 

Le couvreur lauzier pose en couverture de toits des lauzes naturelles (pierres plates de faible épaisseur et de différentes natures : calcaire, schiste, gneiss, phonolite…), sur divers supports (voûtes, charpentes…). Il réalise un état des lieux technique et patrimonial de la toiture, maîtrise les difficultés techniques rencontrées et assure la taille, la dépose, la pose et l’entretien des lauzes, en neuf ou en réemploi.

Son travail contribue à la préservation du patrimoine, en valorisant un matériau à faible impact environnemental et en respectant l’architecture vernaculaire.

Le taux d’insertion professionnelle à l’issue des formations est estimé entre 80 et 90 %, porté par la demande croissante en restauration du bâti ancien, en France comme à l’étranger (Espagne, Italie, Royaume-Uni…).

 



Source : batirama.com / Laure Pophillat / © Artisans Lauziers Couvreurs

L'auteur de cet article

photo auteur Laure Pophillat
Après un doctorat en Littérature française, puis un passage de quelques années dans l'enseignement (du français, notamment aux Compagnons du Devoir et du Tour de France), Laure Pophillat s'est tournée vers la rédaction web, ainsi que le journalisme. Curieuse, éclectique et investigatrice, tous les thèmes pertinents (et donc passionnants) l’intéressent !

Aujourd'hui rédactrice en chef du bimédia Batirama, elle oriente la ligne éditoriale vers un large spectre de sujets couvrant l’entièreté de la filière bâtiment et construction, avec une prédilection pour les portraits de femmes et d’hommes engagés, inspirés et inspirants, dans un environnement, celui du BTP, toujours en mouvement.
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