Le photographe sud-africain Guy Tillim saisit les capitales africaines sur le vif

Le photographe sud-africain Guy Tillim saisit les capitales africaines sur le vif

Le photographe sud-africain Guy Tillim saisit sur le vif la "révolution" de la rue dans les capitales d'Afrique, lors d'un accrochage à la Fondation Henri Cartier-Bresson.




Cette exposition, intitulée "Museum of the revolution" qui ouvrira ses portes la semaine prochaine jusqu'en juin prochain dans le nouvel espace de la Fondation dans le Marais, présente une série de photographies en couleurs prises entre 2014 et 2018 par Guy Tillim.

 

Le photographe, qui a travaillé un temps comme pigiste pour l'AFP au Cap en 1993 et 1994, confie qu'il est "fasciné par le paysage urbain qui porte les traces de deux grandes révolutions en Afrique": à la première, celle de la décolonisation et de l'indépendance, où les nouveaux chefs d'Etat paradaient dans les avenues tracées par les pouvoirs coloniaux, a fait suite une deuxième révolution, qui a fait entrer des régimes qui se réclamaient de doctrines socialistes dans le capitalisme, dit-il.

 

L'exposition permet de voyager de Maputo à Johannesbourg, d'Abidjan à Accra, de Dar-Es-Salaam à Dakar. Les avenues se ressemblent, par le désordre des messages visuels qui sont envoyés au passant. Des femmes vont comme toujours au marché sur la rue, bassines sur la tête. Avec les produits de leurs ventes, elles pourront acheter ce que vantent des publicités géantes : un mixer, une nouvelle coiffure....

 

De nouveaux espaces d'exposition agrandis dans le Marais

 

Des cadres élégants en complet veston sont aussi présents sur les trottoirs, illustration d'un modernisme mondialisé. Guy Tillim, lauréat 2017 de la Fondation Cartier-Bresson, compte poursuivre son travail d'approfondissement de la nouvelle réalité des sociétés africaines, à l'heure des investissements chinois et d'internet.

 

En novembre dernier, la Fondation avait ouvert de nouveaux espaces d'exposition agrandis dans le Marais, avec une rétrospective consacrée à l'artiste Martine Franck, épouse du photojournaliste français mort en 2004 qui donne son nom au lieu. La Fondation était auparavant installée dans le quartier de Montparnasse, mais trop à l'écart des flux touristiques, d'où la décision de la transférer dans un quartier de Paris où la densité muséale est plus grande.




Source : batirama.com

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