Murs et toits végétalisés font leur show à Nantes

Murs et toits végétalisés font leur show à Nantes

Pendant cinq jours, la cité des Ducs de Bretagne accueille 300 congressistes venus du monde entier pour le rassemblement annuel des acteurs du marché des toits et murs végétalisés.




Après Stockholm et Hambourg, c’est Nantes qui accueille cette année le congrès mondial des murs et toits végétalisés. Elue capitale verte Europe 2013, la cité des Ducs de Bretagne a été légitimement choisie par les organisateurs pour son approche urbanistique et végétale de l’Ile de Nantes, la végétalisation de toitures terrasses d’immeubles de bureaux aux bénéfices des occupants, l’éco quartier Bottière Chénaie ou encore la production sous serre forme de valorisation des toits en pleine expansion.

 

Comme le souligne Gilles Retière, président de l’agglomération nantaise, « être la capitale verte de l’Europe n’est pas pour nous une fin en soi. Ce qui l’est, c’est de le rester ».

 

En plein développement en France depuis les années 2000, la végétalisation des bâtiments dépasse aujourd’hui le million de mètres carrés posés par an. Une belle croissance selon François Lassalle, président du congrès et de l’Adivet (association des toitures végétales). Toutefois, compte tenu de leurs atouts, les systèmes de végétalisation peuvent encore gagner du terrain.

 

De multiples atouts

 

« Isolation thermique contribuant notamment au confort d’été, développement de la biodiversité dans les communes, régulation des écoulement d’eau pluviale, lutte contre les ilots de chaleur… la végétalisation des bâtiments présente de nombreux avantages, confie le président de l’Adivet.

 

Et les contre-performances particulièrement liées à des défauts d’étanchéité ne seraient plus aujourd’hui qu’un mauvais souvenir. « Les solutions d’étanchéité résistante à la pénétration racinaire sont aujourd’hui très performantes, assure François Lassalle. « La technique a effectivement fait de gros progrès, confirme le président de l’agglomération nantaise, échaudé toutefois par quelques sinistres de taille.

 

Mais les techniques nouvelles se heurtent bien souvent à un problème d’assurabilité. « Il est de notre ressort à nous, maîtres d’ouvrages publics de tester des systèmes plus techniques et de montrer notre volonté politique d’expérimentation.

 

Au delà des intérêt thermiques et autres, la végétalisation des bâtiments redynamise la vie sociale des quartiers, créant des espaces ou les occupants aiment se retrouver. » Il sera donc aussi question de confort et de bien-être des habitants lors de ce colloque mondial qui se tient au centre de congrès jusqu’au vendredi 13 septembre.

 

Source : batirama.com / Céline Jappé


 

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