Le marché de la régulation de la ventilation et de la climatisation semble repartir avec un retour à une croissance positive de 6,9 %, soit, en valeur, 74,1 M€ en 2011 contre 69,4 M€ en 2010.

Selon l’association confort régulation, cette croissance s’explique par l’importance de la gestion des flux d’air dans des bâtiments de plus en plus étanches.

 

Le marché de la climatisation est porté par le marché des régulateurs pour terminaux qui sont en hausse. Le dynamisme des ventes des régulateurs pour terminaux montre que l’on installe plus de régulateurs pour mieux contrôler les usages des bâtiments

 

Pour les familles de produits des régulateurs communicants, on remarque une nette progression des régulateurs qui intègrent des protocoles standards ouverts au détriment des régulateurs à protocoles propriétaires qui chutent de 18%.

 

Une liaison entre les équipements est rendue possible grâce à l’interopérabilité des protocoles ouverts. Les appareils peuvent ainsi communiquer entre eux et interagir pour optimiser en permanence la consommation énergétique d’un bâtiment.

 

La GTB : +4%

 

L’année 2011 a été marquée par une légère baisse de 3%, avec un marché de la GTB évalué à 75,5 M€ en 2011 contre 77,8 M € en 2010. Ici, le canal de vente « utilisateurs » est encore en progression, ce qui ne compense pas la baisse des ventes du canal « installateurs électriciens et thermiques »  ni celle du canal de vente « exploitants ».

 

Les applications avec web embarqué continuent de se développer dans les petites installations. La progression du nombre des unités de traitement locales (UTL) se confirme encore. Les postes centraux ont connu une croissance positive et on installe de plus en plus de systèmes assurant une mesure et un pilotage des consommations énergétiques d’un bâtiment.

 

Quant au marché des services évalué par l’ACR, il concerne surtout la GTB et notamment les contrats d’entretien sur le matériel et les logiciels afférents. Ce domaine de marché a connu la plus forte évolution depuis 11 ans : il a presque doublé, à 9,1%, soit 46,1M€.

 

 

Source : batirama.com / Michèle Fourret