Quel avenir énergétique pour la France ?

Quel avenir énergétique pour la France ?

Le gouvernement présentera fin février le texte, très attendu, du secteur de l'énergie, relatif au développement des différentes sources d'énergie jusqu'en 2023 en France.




Le projet de décret sur la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) sera présenté "avant la fin du mois de février" au comité de suivi, composé d'acteurs du secteur qui négocient son contenu depuis plusieurs mois, a indiqué Ségolène Royal dans un message vidéo diffusé à l'ouverture du colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables (SER).

 

Ce texte réglementaire doit décliner par type d'énergie (nucléaire, énergies renouvelables, gaz, etc.) les orientations de la loi sur la transition énergétique promulguée en août 2015. Elle prévoit notamment que les énergies renouvelables assurent 40% de la production électrique française en 2030.

 

Mi-novembre, le gouvernement avait déjà dévoilé certains objectifs des différentes filières renouvelables, dont certains ont depuis connu des "ajustements", a indiqué Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat.

 

Les ambitions dans l'éolien, le solaire et la biomasse

 

Ainsi, à l'issue de la première PPE, qui couvrira les trois années allant de 2016 à 2018, la France vise une puissance installée "entre 14,3 et 15 gigawatts" dans l'éolien et "entre 9 et 10 GW" dans le solaire, puis respectivement autour de 23 GW et autour 15 à 16 GW en 2023, à la fin d'une deuxième PPE de cinq ans, a-t-il détaillé.

 

Fin 2015, la puissance installée solaire et éolienne atteignait plus de 16.500 mégawatts (16,5 GW), et toutes filières confondues (hydroélectricité, biomasse, etc.), le parc renouvelable atteignait une puissance installée de 43.600 MW (43,6 GW).

 

La PPE porte aussi des objectifs pour la production de chaleur à partir de biomasse, de géothermie ou de biogaz. Le texte était initialement annoncé avant la fin 2015, mais il manquait encore lors des dernières réunions du comité de suivi les volets concernant le nucléaire et les hypothèses de consommation d'énergie, selon des participants aux discussions.

 

Lancement d'un appel d'offres pour les projets bois-énergie

 

Par ailleurs, la ministre a annoncé les volumes de deux prochains appels d'offres qui seront lancés "au premier trimestre 2016" pour le solaire photovoltaïque.

 

Un premier concernant les grandes centrales au sol portera sur une capacité de "1.000 MW en deux tranches par an" et un second visera les installations sur toitures pour un volume de "450 MW en trois tranches par an".Un appel d'offres "spécifique" sera lancé pour l'auto-consommation, a indiqué Ségolène Royal, sans donner de calendrier.

 

Dans la biomasse, la ministre a également annoncé le lancement d'un appel d'offres "pour les projets de bois-énergie, méthanisation et valorisation des déchets pour les projets de taille moyenne et petite". Il sera lancé "cette semaine" pour une puissance "de 50 MW en cogénération et 10 MW en méthanisation", a précisé Laurent Michel.

 

©lenergeek.com




Source : batirama.com / AFP

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