"Au Qatar, nous avons des milliers de collaborateurs népalais, sri-lankais, indiens, qui vivent dans des conditions qui sont aux meilleurs standards", déclare-t-il dans un entretien au Figaro.
"Dans notre nouvelle "base-vie", ils sont logés dans des chambres climatisées de 4 personnes au plus", précise le PDG de Vinci, et celles-ci sont "dotées de coffres-forts pour conserver leurs effets personnels et leurs passeports".
"Jusqu'au début de cette année, nous conservions effectivement les passeports de ces travailleurs", admet toutefois M. Huillard, dont le groupe est actif au Qatar depuis 2007. "Mais pas sous la contrainte", précise-t-il.
"Leurs titulaires nous les confiaient volontairement, en signant une décharge dans leur langue, pour ne pas prendre le risque de vol ou de destruction", affirme le PDG de Vinci. "Ils pouvaient bien sûr les récupérer à tout moment", assure-t-il.
Interrogé sur les pratiques des sous-traitants locaux qui assurent 60% de l'activité sur ses chantiers, M. Huillard affirme: "Je ne peux m'engager à 100% que sur ce qui se passe dans mon entreprise et sur mes chantiers".
Le 23 mars, l'association Sherpa a porté plainte auprès du parquet de Nanterre contre la filiale du groupe, Vinci Construction Grands Projets (VCGP), pour "travail forcé" et "réduction en servitude" à l'encontre des migrants employés sur ses chantiers au Qatar.
Les plus gros de ces chantiers sont le projet de tramway de Lusail, celui du métro de Doha et un tronçon d'autoroute de 47 km, la New orbital Highway, des contrats d'un montant global de 2,2 milliards d'euros, qui courent jusqu'en 2019.
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Comment servir la sauce au PDG de Vinci sans se poser de question... Ha.... la com Batirama. C'est ce genre d'attitude qui détruit l'humanité de nos sociétés et fait monter les réactions extrêmes.