Edouard Denis, filiale du promoteur Nexity qui avait supprimé 500 emplois en 2024, souhaite lancer un plan de départs volontaires concernant 120 postes.
Comme l'AFP l'a appris en début de semaine, Edouard Denis, filiale du promoteur Nexity qui avait supprimé 500 emplois en 2024, souhaite lancer un plan de départs volontaires concernant 120 postes.
Un projet de réorganisation prévu pour 2026
Edouard Denis, entreprise de promotion détenue à 100 % par Nexity depuis 2023, "a débuté une procédure d'information-consultation préalable à la mise en œuvre d'un projet de réorganisation pour 2026", ainsi que l'a indiqué Nexity dans une déclaration transmise à l'AFP, confirmant une information du média spécialisé .
Présenté aux instances de représentation du personnel le 30 avril dernier, ce projet de réorganisation comprend "un projet de rupture conventionnelle collective", dont la négociation débute avec les syndicats. "Environ 120 collaborateurs" pourraient être concernés, "sur la base du volontariat, sans départs contraints", assure Nexity. "Ce n'est pas une décision facile à prendre, mais elle était nécessaire pour adapter Edouard Denis aux évolutions du marché", explique à l'AFP Fabien Acerbis, président d'Edouard Denis, qui revendique 400 collaborateurs sur son site.
Une crise interminable
L'immobilier neuf connaît une crise depuis deux ans et demi, causée par :
– la hausse des coûts de construction ;
– La remontée des taux d'intérêt ;
– Et accentuée par la disparition fin 2024 de la niche fiscale Pinel de soutien à l'investissement locatif.
"Très dépendant" de ce dispositif, "l'arrêt définitif du Pinel sans produit de substitution nous impacte davantage que d'autres promoteurs", explique Fabien Acerbis. Edouard Denis souhaite donc réduire ses effectifs pour "retrouver une taille et une structure beaucoup plus adaptées au nouveau marché du logement neuf" et veut "s'axer sur les territoires porteurs en terme d'accession à la propriété".
Source : batirama.com / AFP / Laure Pophillat / © Nexity