Le Stade Rolland Garros reste à Paris

Le Stade Rolland Garros reste à Paris

Les élus de la Fédération Française de Tennis ont finalement choisi le projet de la Ville de Paris pour accueillir le futur stade Roland-Garros.




Réunis ce week-end en Assemblée Générale, les élus de la Fédération Française de Tennis ont choisi le projet porté par la Ville de Paris pour le futur stade Roland-Garros, à l’horizon 2016. Selon les informations relayées sur le site de la FFT, au dernier tour de scrutin, le dossier parisien a recueilli 70,13 % des suffrages exprimés, devançant largement Marne-la-Vallée (77), son challenger « en finale » (29,87 %).

 

Les autres projets en lice, étaient ceux de Versailles (78) et de Gonesse (95). Le projet choisi par les dirigeants du tennis français doit maintenant faire l’objet d’une validation définitive dans les mois à venir. « Je félicite tous les acteurs du projet de la Ville de Paris – et tout particulièrement Bertrand Delanoë, son Maire – qui ont accompli un travail d’équipe absolument remarquable pour nous proposer un projet à la hauteur de la dimension internationale de Roland-Garros », a confié Jean Gachassin, le Président de la Fédération Française de Tennis.

 

Trois tours de scrutin

 

Trois tours de scrutin ont été nécessaires au projet parisien pour obtenir la majorité requise (2/3). Au premier tour, sur 1 807 suffrages exprimés, Paris recueillait 54,84 %, devançant Marne-la-Vallée (25,07 %), Versailles (16,82 %) et Gonesse (3,27 %) ; cette dernière candidature étant éliminée à l’issue du premier tour.

 

Au deuxième tour, sur 1 814 suffrages exprimés, Paris recueillait 64,19 %, devançant Marne-la-Vallée (21,34 %) et Versailles (14,47 %) ; cette dernière candidature étant éliminée à l’issue du deuxième tour. Au troisième tour, sur 1 801 suffrages exprimés, Paris recueillait 70,13 % et obtenait donc la majorité requise pour être déclaré vainqueur, contre 29,87 % à Marne-la-Vallée, qui lui était opposé en finale.

 

Lors du vote, les élus de la Fédération n’ont toutefois pas manqué de souligner la qualité des quatre projets en lice. Le remarquable travail effectué par les équipes de Gonesse, Marne-la-Vallée et Versailles avait en effet montré que les trois candidats à la relocalisation du stade Roland-Garros possédaient leurs atouts propres et offraient bien des garanties nécessaires à la bonne organisation d’un événement comme les Internationaux de France.

 

Des recours attendus

 

La Fédération a décidé de rester sur son site d’origine de la Porte d’Auteuil. Elle a fait le choix d’un projet ambitieux, prestigieux, résolument tourné vers l’avenir, tout en s’inscrivant dans une continuité historique unique. Ce parti pris audacieux, innovant, souligne l’ambition de la FFT qui, en étroite collaboration avec la Ville de Paris, souhaite privilégier le caractère exclusif du futur stade Roland-Garros.

 

Les Internationaux de France demeureront ainsi le seul tournoi du Grand Chelem organisé au cœur même d’une grande capitale mondiale. Ils occuperont une superficie agrandie de 60 % par rapport au stade actuel.

 

Précisons que ce projet est décrié notamment par les riverains qui s’opposeraient à la construction d’un nouveau cours sur le site des serres d’Auteuil. De son côté Yves Contassot, conseiller de Paris (Europe-écologie-les Verts) a d’ores et déjà prévenu que les obstacles à l’extension du site pourraient être nombreux.


En effet, toutes les installations des Internationaux de France doivent être ainsi regroupées sur le quartier de la Porte d’Auteuil : sur ses 14 hectares, intégrant pendant la durée du tournoi une partie du jardin des Serres d’Auteuil, le stade profitera de la proximité immédiate des installations du Centre National d’Entraînement (situées sur l’actuel stade Georges-Hébert) et des courts d’entraînement du stade Jean-Bouin, dont la concession a été confiée à la FFT en 2010.

 

Un stade étendu

 

Le projet soutenu par la Ville de Paris a bénéficié de l’adhésion des dirigeants du tennis français en raison, notamment, de la durée de la convention proposée à la FFT (99 ans), du montant « modéré et raisonnable » de la redevance annuelle, du coût global du projet (273 millions d’euros) deux fois inférieur aux dossiers de relocalisation, mais surtout du potentiel exceptionnel offert par le site historique du tournoi.

 

Cette nouvelle organisation sportive (35 courts extérieurs en terre battue au total), qui exploitera un site étendu, prévoyant notamment la construction d’un nouveau court de 5 000 places, celle d’un nouveau centre de presse (en lieu et place de l’actuel CNE), ou encore la totale réorganisation de la zone Ouest, s’accompagnera d’une véritable transformation du court Philippe-Chatrier.

 

Celui-ci sera non seulement équipé d’un toit rétractable, permettant de jouer en cas d’intempéries, mais verra sa structure et son organisation totalement repensées. Des sessions de soirée pourront désormais y être programmées.


Source : batirama.com
 

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