Crise: le marché français des bureaux poursuit sa chute

Crise: le marché français des bureaux poursuit sa chute

Le marché français des bureaux, en chute sans précédent au printemps pendant le confinement, a très fortement baissé aussi au troisième trimestre, montre l'indicateur de référence.




Entre juillet et septembre, les bureaux loués en région parisienne ont décliné de plus de moitié (-58%) par rapport à un an plus tôt, selon le bilan Immostat. Cette évolution s'entend en superficie totale, celle-ci s'établissant à 246.200 mètres carrés. Ce bilan, effectué par plusieurs gros spécialistes du secteur, concerne seulement l'Ile-de-France, mais c'est là que se concentre l'essentiel du marché français.

 

Ces chiffres montrent que le marché des bureaux ne s'est pas redressé dans les mois qui ont suivi la levée du confinement décrété au printemps contre le coronavirus. Logiquement, cette situation, qui avait largement mis l'économie française à l'arrêt, avait provoqué un effondrement sans précédent du marché des bureaux franciliens, sur lequel la demande placée avait chuté de deux tiers au second trimestre.

 

Mais l'été n'a pas permis un rattrapage, contrairement à ce qui s'est largement passé pour le marché du logement. Non seulement la crise sanitaire a bloqué de nombreuses opérations, mais elle s'est vite muée en crise économique qui a mis en difficulté de nombreux locataires de bureaux, poussant à des départs et des renégociations.

 

Hausse des bureaux vacants en région parisienne

 

Cette situation a provoqué une nette hausse des bureaux immédiatement disponibles, autrement dit vacants, en région parisienne. Ils progressent de 18% par rapport à un an plus tôt. En plus de la chute des locations de bureaux, un autre chiffre témoigne du coup d'arrêt du marché, celui de l'argent versé par les investisseurs pour devenir propriétaires d'immobilier d'entreprise.

 

A 5,2 milliards d'euros investis au troisième trimestre dans le secteur - sur toute la France et non la seule région parisienne -, il recule de près de moitié (-49%) par rapport à un an plus tôt. "La crise économique et sanitaire, le climat d'incertitude auxquels s'ajoutent la démocratisation du télétravail et les réflexions sur l'aménagement et l'usage des espaces de travail...

 

Ce contexte, dans son ensemble, crée beaucoup d'attentisme (...) avec des délais de négociation qui se sont nettement rallongés", a résumé, dans un communiqué, Grégoire de la Ferté, un expert du cabinet CBRE, participant au bilan Immostat.




Source : batirama.com

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