Qui a dégradé le siège de la FFB en avril dernier ?

Qui a dégradé le siège de la FFB en avril dernier ?

Un cadre de la branche construction de la CGT a subi un prélèvement génétique à la suite d'une plainte de la Fédération française du bâtiment après les dégradations commises en avril.




Des militants de la fédération CGT de la construction, du bois et de l'ameublement étaient entrés le 24 avril dans les locaux de la chambre patronale à Paris pour l'interpeller sur la pénibilité au travail (lire ici)

 

Le rassemblement a donné lieu à "des dégradations et à la séquestration de l'ensemble des collaborateurs de la fédération", a indiqué la FFB. Elle confirme avoir porté plainte contre un administrateur de la CGT-Construction, à l'origine des débordements selon elle. Cependant, elle affirme ignorer quelles suites ont été données à la plainte.

 

Joint jeudi par l'AFP, l'intéressé a affirmé s'être présenté lundi à la police pour donner sa version des faits. Un agent aurait alors "menacé de (le) placer en garde à vue" s'il refusait de se soumettre à un prélèvement génétique, ce qu'il a finalement accepté. "Ils m'ont considéré comme un criminel, jamais je ne m'attendais à ça", a assuré le syndicaliste, disant avoir "joué le jeu" en se présentant au poste de son plein gré, sans avoir reçu de convocation officielle.

 

Dans un communiqué, la CGT estime qu'"attaquer, nominativement, un membre de la Fédération pour une action votée collectivement relève d'une méthode connue d'un temps révolu"."Nous demandons au gouvernement et au Président Hollande de mesurer la détresse des salariés des secteurs de la construction, du bois et de l'ameublement et de ne pas se tromper de cible", ajoute la fédération.

 

Plusieurs syndicalistes ont été dans le passé condamnés à des amendes pour avoir refusé le prélèvement de leur ADN et leur inscription dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Créé en 1998 pour recenser les condamnés définitifs pour des infractions sexuelles, le FNAEG a ensuite été étendu à de nombreux crimes et délits, dont les dégradations de biens.




Source : batirama.com / AFP

2 Commentaires
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  • par un patron
  • 16/12/2014 07:31:26

La CGT réagirait comment si nous les patrons qui ne dormons pas la nuit car on se bat de plus en plus pour garder des emplois et du travail pour nos gars avec souvent des salaires pour 60 à 70 heures par semaine de 2500€ max quand on peut et c'est pas tous les mois on irait saccager leurs locaux car on a des gars qui ne veulent pas comprendre que des fois il faut faire des concessions et que nous sommes tous dans la même galère donc il faut assumer quand on fait des conneries.

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  • par Gerard du 916
  • 15/12/2014 17:26:56

Ce qui y a de terrible c'est qu'une loi qui semble bien intentionnée au départ puisse dériver comme celle-ci. Comment voulez-vous qu'ensuite les salariés et les français en général ne soit pas hostiles aux réformes qui bien souvent = régression et répression. Par ailleurs il faut comprendre que mettre des salariés à bout entraine des réactions violentes. Cette affaire de prise en compte de la pénibilité si on comprend la lourdeur du système telle qu'expliquée ces semaines passées par les médias fait pourtant partie d'accords avec le patronat si je ne m'abuse. Peut-être que cette lourdeur était-elle prévue pour justement justifier de ne pas appliquer la prise en compte de la pénibilité. On peut se poser la question !

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