29% des foyers insatisfaits de la qualité énergétique de leur logement

29% des foyers français se plaignent de ressentir des problèmes d'humidité, de fenêtres en mauvais état ou de ne pas avoir assez chaud dans leur pièce principale en hiver.

Rénover ces logements, d'une superficie moyenne de 117 mètres carrés, représenterait un investissement de 35.000 euros par foyer soit 280 milliards d'euros, "l'équivalent du budget en chauffage de l'ensemble des foyers français sur dix hivers consécutifs", selon le baromètre AFP-Powermetrix.

 

"Les coûts de rénovation thermique sont donc élevés, voire très élevés dans le cas de certains logements. Même dans le cas d'incitations fiscales importantes, ils ne sont pas à la portée de tous", a commenté Luc Rouach, responsable du développement de Powermetrix.

 

D'autant que parmi les foyers concernés, plus de la moitié sont des locataires vivant en appartement et 16% déclarent avoir déjà eu des difficultés à payer leur factures d'électricité. Ils n'ont donc pas forcément le pouvoir de décision ni les moyens pour entreprendre ce genre de travaux.

 

Dans le détail, les situations d'un logement à l'autre sont très différentes et les efforts à entreprendre ne sont donc pas les mêmes. Ainsi, 4% de foyers vivent dans un logement sans aucune isolation des murs et équipé de fenêtres à simple vitrage et devraient donc s'engager dans une rénovation de grande ampleur d'un coût de 500 euros le mètre carré.

 

A l'inverse, 6% vivent dans des logements déjà bien isolés qui nécessiteraient des rénovations plus limitées (150 euros/m³), comme l'acquisition d'appareils de chauffage plus performants.

 

19% se trouvent dans une situation intermédiaire et devraient engager des travaux ciblés comme l'isolation des murs et du plafond ou le remplacement des fenêtres pour un coût de 300 euros/m³.

 

Pour améliorer leur consommation d'énergie, les ménages doivent aussi intervenir sur leur comportement de consommation, mais "sans rénovation thermique de l'habitat, les autres actions auront forcément un impact limité", estime Luc Rouach.



Source : batirama.com

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