Promotelec veut « re-labelliser » le confort

L?association étoffe son offre de labellisation en créant notamment deux mentions, l?une portant sur la qualité environnementale, l?autre sur l?adaptabilité de l?habitat.

Dans la lignée de l’Observatoire Confort Habitat lancé en 2013 avec le Credoc, l’association Promotelec renforce aujourd’hui son offre de labellisation des logements neufs.

 

Objectif : accompagner les acteurs du marché vers la future Réglementation Bâtiment Responsable (RBR 2020). Dans sa version classique le label Promotelec atteste du respect des réglementations en vigueur et de l’utilisation de matériaux et systèmes certifiés pour les logements neufs (habitat individuel et collectif).

 

Ce socle de base est désormais complété par trois autres niveaux : Basse consommation, Habitat adapté à chacun ou qualité environnementale, Basse consommation + mention habitat adapté et-ou qualité environnementale.

 

D’autres enjeux que la thermique


« Si l’aspect thermique est important, la RT 2012 a déjà amené les constructions neuves vers une importante réduction des consommation, estime Patrick Bayle, président de Promotelec.

 

En prévision de l’habitat à énergie positive (Bepos), nous avons tout de même conçu un label basse consommation (RT 2012 – 10% minimum et Bbio-30%). Toutefois, il nous semble que d’autres enjeux doivent dès aujourd’hui être pris en compte par les acteurs du logement neuf.

 

Avec les mentions « Habitat respectueux de l’environnement » et « Habitat adapté à chacun », nous voulons clairement re-labelliser le confort », stipule Patrick Bayle.

 

Faciliter la vie des occupants à tout âge

 

Le référentiel de cette dernière a été établi en partenariat avec le CNR Santé, association missionnée par l’Etat pour animer la filière de la Sylver Economie, développer la croissance des acteurs de la santé à domicile et favoriser l’emploi qualifié dans ce secteur.

 

Il vise à anticiper dès la construction du logement, le vieillissement de la population et plus généralement à faciliter la vie des occupants à tout âge (éclairage intérieur et extérieur commandés par détecteur de présence, installation d’un siphon de sol pour rendre accessible la salle de bain si besoin, installation multimédia en fibre optique afin de permettre la transmission de données...

 

Attester de la qualité environnementale

 

De son côté, le référentiel de la mention Qualité Environnementale tient compte des émissions de CO2 produites par le chantier, du recours aux énergies renouvelables, du potentiel éco-mobile (proximité des transports et des services, pré-équipements pour infrastructure de recharge de véhicules électriques ou hybrides).

 

Enfin, s’y ajoutent l’utilisation de matériaux recyclés ou bio-sourcés, gestion des déchets de chantiers, équipements de maîtrise des consommation d’eau, gestion des déchets avec installation de système favorisant le tri…

 

Une démarche progressive

 

« Nous sommes dans une démarche pédagogique qui se veut progressive, précise Claude Descombes, directeur général de Promotelec. Notre objectif est de montrer le chemin, d’inciter les Cmistes et les Promoteurs à s’engager dans la démarche. Nous durcirons les critères d’obtention au fur et à mesure. »

 

IGC, Cmiste du grand Sud Ouest et réalisant 1200 maisons par an, s’est d’ores et déjà lancé. « Nous nous sommes engagés dans la labellisation de notre première maison Promotelec « Habitat environnemental » à Toulouse, confie un de ses représentants.

 

Ces mentions nous offrent la possibilité de nous démarquer de nos concurrents. Nous avons beaucoup travaillé sur la qualité de l’air intérieur qui est une préoccupation grandissante aujourd’hui. » Inauguration prévue en juin prochain.

 


Source : batirama.com / Céline Jappé

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