Quelle formule d’assurance habitation est la plus adaptée aux étudiants ?

L’entrée dans la vie étudiante est synonyme de nouvelles responsabilités. Cette première étape vers l’indépendance s’accompagne souvent d’un déménagement. Chaque étudiant qui cherche un studio ou une colocation doit alors concilier un budget serré et diverses démarches obligatoires.

Dans ce cadre particulier, trouver la bonne formule pour son assurance habitation devient indispensable. Cette couverture obligatoire protège son logement et, selon les options choisies, ses biens en cas de sinistre. Cependant, entre toutes les formules disponibles, faire un choix semble parfois difficile. Alors, avant de contacter un assureur, voyons quelle est la formule d'assurance habitation la plus adaptée aux étudiants.

 

L’assurance habitation est-elle obligatoire pour les étudiants ?

Le temps de leurs études, les jeunes s’installent souvent dans un logement modeste et temporaire. En tant que locataires, ils deviennent légalement responsables des dommages qui pourraient survenir dans l’appartement qu’ils occupent et, sans assurance, les conséquences peuvent être lourdes. De plus, la loi impose aux locataires de souscrire une assurance comportant au minimum la garantie risques locatifs. Celle-ci couvre les dégâts qui peuvent être causés au bien du propriétaire, ce qui évite que ce dernier ne se retourne contre son locataire. Choisir une formule habitation pour étudiant capable de faire face efficacement aux sinistres assure donc la tranquillité des deux parties.

 

Les cas où l’assurance du logement est exigée

Tous les locataires et propriétaires d’un bien en copropriété sont dans l’obligation de souscrire une couverture habitation. Les étudiants, souvent locataires d’un appartement meublé, d’un studio ou d'un logement en colocation, n’échappent pas à cette règle. Sans cette assurance, l’étudiant s’expose à la résiliation de son bail, à des poursuites pour dommages non couverts, voire à l’expulsion (hors trêve hivernale). Le bailleur est d’ailleurs en droit d’exiger une attestation d’assurance couvrant les risques locatifs au moment de la signature du contrat et tous les ans jusqu’à la libération du logement. Si le logement vacant est en copropriété, l’assurance habitation du propriétaire non-occupant (PNO) devient obligatoire, mais elle reste à la charge de ce dernier.

 

Les exceptions à l’obligation d’assurer le logement

Il existe de rares situations où le locataire ne se trouve pas dans l’obligation légale de souscrire une assurance habitation.

 

Les locations saisonnières

Ces locations de courte durée (dans le cadre de vacances, d’un stage ou d’un séjour professionnel temporaire) sont déjà assurées par leur propriétaire. La loi n’oblige donc pas l’occupant à souscrire un contrat habitation. Toutefois, il reste vivement conseillé de prévoir une responsabilité civile villégiature. Cette option peut d’ailleurs être incluse dans le contrat multirisque habitation du domicile principal de l’étudiant. Elle couvre les éventuels dommages causés au bien loué pendant le séjour (incendie, dégât des eaux, bris de glace).

 

Les logements de fonction pour les étudiants et les jeunes actifs

Certaines filières d’études éloignent l’étudiant de son domicile. C’est le cas en hôtellerie-restauration, en agriculture ou dans le tourisme, par exemple. Lorsque l’étudiant travaille en alternance, son employeur peut lui fournir un logement de fonction. Dans ce cas, c’est l’entreprise qui assume la responsabilité de l’assurance du bien. L’étudiant n’est donc pas tenu de souscrire personnellement un contrat, sauf clause contraire précisée dans le bail ou la convention d’occupation.

 

Les maisons individuelles

Les propriétaires d’une maison individuelle ne sont pas tenus de l’assurer, mais cela reste fortement recommandé pour se protéger en cas de sinistre. Sans couverture, le propriétaire s’expose à un risque financier majeur, celui de prendre en charge la totalité des frais de réparation ou de reconstruction. Cela dit, ce cas de figure concerne très rarement les étudiants.

 

Même dans les cas exceptionnels où l’assurance habitation n’est pas obligatoire, les compagnies recommandent de vérifier la présence d’une garantie responsabilité civile. Celle-ci garantit la couverture des dommages que l’étudiant pourrait causer à autrui en dehors du logement.

 

 

 

Choisir des garanties adaptées aux logements étudiants

Entre les protections incluses et les nombreuses options disponibles, certaines sont plus ou moins utiles à l’étudiant.

 

Les indispensables de l’assurance habitation

Dans la plupart des contrats, les garanties de base protègent les étudiants contre les risques majeurs. Qu’il soit installé dans un petit studio ou dans une chambre étudiant, le locataire bénéficie d’office d’une couverture de base assez complète :

 

 

Les options à envisager au cas par cas

En-dehors de la couverture de base, certains contrats d’assurance habitation proposent des protections complémentaires sans appliquer de surcoût majeur. Leur présence dépend de la formule choisie et peut se révéler précieuse selon la localisation du logement et le mode de vie de l’étudiant.

 

La garantie bris de glace

Quand l’étudiant vit en colocation ou reçoit beaucoup d’amis, un dommage est vite arrivé. Cette option couvre la réparation ou le remplacement des vitres, baies vitrées, glaces et autres portes vitrées fêlées ou cassées accidentellement.

 

La garantie événements climatiques

Si l’étudiant loue un logement en rez-de-chaussée ou dans une région sujette à des épisodes météorologiques intenses, cette option indemnise les dégâts causés par des phénomènes naturels comme la grêle, le vent violent, la neige ou les tempêtes.

 

Les garanties supplémentaires

Pour les logements étudiants de très petite surface et comportant un mobilier basique, une formule simple suffit généralement, à condition qu’elle inclue la responsabilité civile et la garantie risques locatifs. D’autres formules d’assurances multirisques habitation incluent des options plus ciblées.

 

Certains domaines d’études impliquent la possession d’un matériel coûteux. Pour les élèves en école de graphisme, une garantie appareils nomades complémentaire, couplée à une garantie de rééquipement à neuf, s’avère judicieuse. La garantie objets de valeur protège les instruments des étudiants en musique. La protection juridique reste toujours utile en cas de conflit avec un voisin, par exemple. Enfin, les étudiants peuvent avoir besoin d’une garantie dépannage d’urgence en cas de serrure bloquée ou de fuite d’eau. Cardif étudie tous ces critères pour proposer aux étudiants une assurance habitation adaptée à leurs besoins et à leur budget.

 

 

La résiliation d’une assurance habitation par l’assuré

Les contrats d’assurance actuels sont très simples à gérer. Bien souvent, la souscription, la modification et la résiliation sont réalisables en ligne en quelques clics.

 

Résiliation à tout moment après la première année de contrat

La loi Hamon de 2015 rend l’abrogation des contrats d’assurance plus aisée. Au bout d’un an de souscription, tout assuré est libre de mettre fin à son engagement pour changer de compagnie, sans frais ni pénalités. Cette avancée majeure facilite les déménagements et l'optimisation de sa couverture.

 

Résiliation en cas de changement de situation de l’assuré

Certains évènements permettent de demander une résiliation anticipée en cours de contrat :

 

 

Ces changements de vie importants ne dispensent pas l’étudiant de souscrire une assurance habitation comportant la garantie risques locatifs tant qu’il reste locataire d’un logement.

 

En résumé, l’assurance habitation d’un étudiant doit rester simple tout en offrant les protections complémentaires spécifiques à son mode de vie. Les formules modulables sont intéressantes, car elles permettent d’ajuster les options et de respecter un budget serré. Il existe des assurances habitations spécialement conçues pour les étudiants, disponibles notamment auprès de Cardif.

 

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