En finir avec la fissuration des bétons (suite 2)

Quel que soit le type de fissuration, vivante ou morte, la connaissance de leur évolution est primordiale afin de pouvoir établir un diagnostic et ainsi effectuer les réparations qui s?imposent.

 

Comment traiter les fissures ?


Divers systèmes de surveillance sont proposés sur le marché :
- méthodes optiques : le micromètre optique, ou le fissuromètre, permet d’apprécier l’ouverture absolue de la fissure en appliquant directement sur la fissure une réglette graduée (photo ci-contre) ;
- déformètres à billes : une bille est calée sur chaque lèvre de la fissure. Un appareil portable est ensuite appliqué périodiquement sur la base ainsi définie, afin de suivre l’ouverture de la fissure.
- capteurs mécaniques : des équerres métalliques sont installées sur chaque lèvre de la fissure et un comparateur mécanique, installé à demeure ou appliqué ponctuellement, permet de suivre l’évolution de la fissure.
- capteurs électriques : il s’agit du même principe que les capteurs mécaniques à la différence que les équerres métalliques sont connectées directement à une station d’acquisition de données afin de suivre l’évolution des fissures et observer les éventuels phénomènes dynamiques qui se produisent.

 

Un diagnostic fondamental


Ces diverses techniques peuvent être combinées dans les trois directions pour permettre le suivi de l’ouverture de la (des) fissure(s) mais aussi du rejet et du cisaillement.
Dans le traitement de fissurations, le diagnostic est fondamental. Mais il y a le diagnostic pratiqué par un expert lors d’un sinistre et celui de bon sens pratiqué par l’entrepreneur.
De plus, selon le type de fissures, le traitement sera plus ou moins conséquent. En effet, les fissures traversantes sont les plus difficiles à traiter. Dans ce cas, les mastics sont à privilégier puisque ces fissures sont généralement actives. Un mortier casserait immédiatement. L’injection de résine est également possible, surtout pour des ouvrages massifs de type génie civil… et très fissurés. L’injection est alors une solution que certains spécialistes peuvent proposer mais ce type de technique est peu à la portée d’un artisan ou d’une petite entreprise.
Par contre, et heureusement, les fissures sont le plus souvent inertes et de surface car il s’agit de fissures de retrait. Par conséquent, les mortiers dits de réparation sont à utiliser. Les fabricants les plus connus sont Parex Lanko, Weber et Broutin, Sika, mais il y en a d’autres…

 

Réparation d’une fissure au mortier

 

1 - Préparation de la fissure :
agrandir, gratter, dépoussiérer.

 

 

2 - Remplir la fissure au mortier en veillant à respecter les recommandations du fabricant du point de vue de la préparation du mortier et/ou de son application.          

3 - Surfacer la réparation
au mortier fin... 

 

 

 

 

 

 

Infos pratiques

 

      Les textes de référence

 

  • - NF DTU 13.3 : Dallages
  • - NF DTU 21 : Exécution
    des ouvrages en béton
  • - NF DTU 23.1 : Murs en
    béton banché
  • - NF EN 206-1 : Béton
  • - Règles BAEL 91 révisées 99
  • Les DTU sont disponibles
    auprès de l’AFNOR ou du CSTB

     

          Adresses utiles

     

    • • SNBPE (Syndicat national
      du béton prêt-à-l’emploi)
      3 rue Alfred Roll
      75849 Paris Cedex 17
      Tél : 01 44 01 47 01
      Fax : 01 44 01 47 47
    • • CIMBETON (centre d’information sur les ciments et les bétons)
      7, place de la Défense
      92974 Paris-La-Défense Cedex
      Tél. : 01 55 23 01 00
      Fax : 01 55 23 01 10 
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