Fini l’éclairage nocturne pour rien !

À partir du 1er juillet, les bureaux, commerces et bâtiments sont invités à éteindre les éclairages inutiles la nuit de 1h à 7h du matin.

Pour accompagner cette décision, le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie lance aujourd’hui une campagne d’information -affiche et dépliant- mise à disposition de l'ensemble des élus et des acteurs économiques, et à destination du grand public, sur le site internet du Ministère : www.developpement-durable.gouv.fr.

 

Cette mesure simple permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de 750 000 ménages, d'éviter l'émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d'euros. Elle contribue aussi à la préservation de la biodiversité en évitant des pollutions lumineuses inutiles. La mise en œuvre de cet arrêté du 25 janvier 2013 fait de la France l’un des pionniers en Europe dans ce domaine.

 

L’arrêté prévoit les dispositions suivantes :

 

Dans la rue... les vitrines de magasins de commerce ou d’exposition seront éteintes au plus tard à 1h du matin, ou une heure après la fin d’occupation des locaux, et pourront être rallumées à partir de 7 heures du matin ou une heure avant le début de l’activité.

 

Dans les communes... les éclairages des façades des bâtiments seront éteints au plus tard à 1 heure du matin et ne pourront être allumés avant le prochain coucher du soleil.

 

Dans les entreprises... la lumière des bureaux sera éteinte au plus tard une heure après avoir quitté les locaux.

 

Des dérogations aux horaires d’illumination des façades d’immeubles non résidentiels et à ceux de l’éclairage des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition sont possibles par arrêté préfectoral.

 

Source : batirama.com

 

En savoir plus

 

Vrai ou Faux ?

 

Tous les types d’éclairages sont concernés... Faux !

Sont exclus du champ de cet arrêté

 

L’éclairage intérieur d’un local professionnel n’est pas concerné... Faux !

Toute forme d’occupation des locaux est concernée par la limitation. Mais, après la cessation d’une occupation à titre principal (bureaux, magasins de commerce ou d’exposition), l’éclairage peut être remis en service pour une seconde occupation si elle n’intervient pas dans la continuité, comme des opérations de nettoyage de bureaux, d’approvisionnement des magasins, de maintenance des locaux, etc.

 

S’exposent à une sanction ceux qui ne respectent pas les horaires fixés par la réglementation... Vrai !

Mais il s’agit d’abord de faire preuve de pédagogie et de progressivité dans la sanction. Le commerçant ou l’exploitant d’un bâtiment non résidentiel encourt, après mise en demeure par l’autorité chargée du contrôle de l’application de la réglementation (maire ou préfet) et le cas échéant une suspension du fonctionnement des sources lumineuses s’il ne s’y conforme pas (article L583-5 du code de l’environnement), voire une amende au plus égale à 750 euros (article R583-7 du code de l’environnement). Le contrôle du fonctionnement irrégulier des installations s’effectue visuellement depuis la rue puisqu'il ne concerne pas les éclairages intérieurs non visibles de l'extérieur.


 

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