Un projet de "biofaçade" à microalgues retenu par l'Etat

Un projet de "biofaçade" produisant de l'énergie avec des microalgues a décroché des aides publiques de 1,7 million d'euros, ont annoncé ses promoteurs menés par le groupe de déchets Séché Environnement.


Baptisé SymBio2, ce projet pourrait être installé "en fonction des résultats des études en cours" sur les murs de l'incinérateur Alcéa de Séché Environnement à Nantes.

 

En cultivant des micro-algues dans des "photoréacteurs" installés sur la façade et développés par le laboratoire de recherches, puis en les transformant en énergie, le procédé permet selon SymBio2 de réduire "de plus de 50% les consommations de chauffage et rafraîchissement par rapport à un bâtiment standard.

 

Il répond ainsi à la toute nouvelle règlementation thermique française, la RT 2012. Dans le cas de l'incinérateur, la chaleur de la combustion, le CO2 des fumées ainsi que les eaux pluviales seraient utilisés pour la culture des microalgues.

 

72 nouveaux projets de recherche et développement retenus

 

Au total, 72 nouveaux projets de recherche et développement ont été retenus par l'Etat dans le cadre du Fonds unique interministériel, avec 63,5 millions d'euros de financements publics.

 

Outre le FUI, SymBio2 a été aidé par les régions Ile-de-France et Pays de la Loire, ainsi que par la mairie de Paris. Un projet similaire utilisant les micro-algues est actuellement en cours de développement par la start-up française Ennesys, basée à Nanterre en banlieue parisienne.

 

 

Source : batirama.com / AFP

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